jeudi 31 juillet 2008

L'antienne de la communion, jeudi 31 juillet 2008

Je suis venu apporter le feu sur terre, et comme je voudrais qu'il brûle déjà, dit le Seigneur.(Lc 12,49)
***
À toi maman, voici tel que promis mon blog en version imprimée. À la fin de chaque mois, je t'enverrai les résultats de mon travail accompli. De surcroît, je te fais dépositaire officielle de ce document. Prends en soin, installe-le dans un endroit sec, de préférence dans le grenier, afin que l'œuvre du temps en soit atténuée. Tu deviens ma copie ultime de sauvegarde. Évidemment, je t'invite à le lire assidument et à le présenter à tous les membres de notre famille, proche et éloignée.

Je ne te remercierai jamais assez de m'avoir enseigné la foi de nos ancêtres, notre foi en le Christ, notre Sauveur et notre Dieu. Il m'a fallut plusieurs tergiversations mais j'y suis finalement arrivé: je suis à mon tour un témoin de la lumière du monde. Je propage son message de mon mieux. J'essaie d'apporter un feu qui enflammera tous les cœurs des humains. Mes débuts sont modestes, je ne sais si ce blog est adéquat pour accomplir mon souhait, mais une chose est sûre: j'éprouve un plaisir certain à faire cet ouvrage d'exégèse. Passe du bon temps et prie pour mon épouse et moi; nous en ferons autant pour toi réciproquement. Que Dieu veille sur Papa et sur toi.
***
Dieu plein de bonté, veillez sur mon père et ma mère. Ils ont été si bons envers moi, depuis ma naissance et encore aujourd'hui, en m'aidant entre autres à rénover ma maison. Oui, accordez-leur encore de nombreuses années de vie, le bonheur et la santé, la prospérité et la fortune, l'amour et la paix. Plus particulièrement pour mon père: permettez-lui d'avoir un automne fructueux en tant que chasseur de gros gibiers. Plus particulièrement pour ma mère: donnez-lui la chance de voir tous ces enfants rester ou redevenir en santé, et d'obtenir tout ce dont elle désir. Amen!
***
Honore ton père et ta mère, afin d'avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.(Ex 20,12)

La parole du jour, Épître de Pierre, jeudi 31 juillet 2008

J'exhorte donc les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux et témoin des souffrances du Christ, moi qui ai part à la gloire qui va être révélée: paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, en veillant sur lui non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non par cupidité, mais par dévouement. N'exercez pas un pouvoir autoritaire sur ceux qui vous sont échus en partage, mais devenez les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le souverain berger, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d'humilité, car Dieu s'oppose aux orgueilleux, mais aux humbles il accorde sa grâce. Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu, afin qu'il vous élève au moment fixé; déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. Soyez sobres, veillez! Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que les mêmes souffrances sont réservées à vos frères, dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en Christ, vous rétablira lui-même après que vous aurez souffert un peu de temps; il vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. Saluez-vous les uns les autres d'un baiser fraternel. Paix à vous tous qui êtes en Christ!(1P 5,1-10 et 14)
***
Oui, frères et soeurs, soumettons-nous réciproquement. Supportons les humiliations comme le Christ les a supportées et comme Pierre en a été témoin (le répéterons-nous assez?).

À vous, autorités de l'Église, sachez quelle responsabilité vous incombe. Posez-vous des questions: êtes-vous bienveillants? Agissez-vous par dévouement? Effectuez-vous le service eucharistique avec tout le respect requis? Bref, êtes-vous des modèles pour vos fidèles? Êtes-vous prêts à rendre des comptes au Seigneur notre Dieu?

Tant qu'à nous, amis chrétiens, soyons soumis aux autorités et humbles devant le Très-Haut. Cela ne nous empêche pas d'écouter la voix de notre conscience. Certes, il faut débusquer le mal et le combattre, mais cela doit se faire dans le respect de la Sainte Église Catholique. Si nos actes de résistance nous mènent à la souffrance, alors soyons heureux: heureux ceux qui ont soif de justice, ils seront rassasiés.(Mt 5,6) Dieu (sur)veillera sur nous quoi qu'il advienne; il jugera en toute impartialité lorsqu'Il le jugera opportun. Il voit tout, Il entend tout et Il sait tout.

En dehors de l'Église, méfions-nous de Satan et de ses ruses. Combattons âprement toutes formes de péchés. Le diable est si puissant en ces temps de détresse qu'il nous donne l'illusion qu'on peut même se dispenser d'une telle lutte. Dans ce mystère (car Dieu pourrait éliminer Lucifer s'Il le jugeait nécessaire), Beezébul nous fait tomber plus rapidement dans les séductions du mal si on ne se méfie pas de lui.

Plaçons nous plutôt sous la domination du Christ, car Lui peut nous protéger du mal, Lui seul peut nous sauver.
***
Paix à vous tous qui êtes en Christ!(1P 5,14)

Je vous donne un commandement nouveau: aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.(Jn 13,34)


Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous arrivera.(Jn 15,7)

Le Saint du jour, jeudi 31 juillet 2008

Saint Ignace de Loyola

Íñigo de Oñaz y Loyola
, francisé en Ignace de Loyola (né le 24 décembre 1491[1] à Azpeitia dans le Pays basque espagnol et mort le 31 juillet 1556 à Rome) est le fondateur et le premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus — en latin abrégé SJ pour Societas Jesu — congrégation catholique reconnue par le pape Paul III en 1540 et qui prit une importance considérable dans la réaction de l'église catholique aux XVIe et XVIIe siècles, face à l'ébranlement causé par la Réforme protestante.

Auteur des Exercices spirituels, il fut un extraordinaire directeur de conscience. La spiritualité ignacienne est l'une des principales sources d'introspection religieuse dans la religion catholique. À la tête des Jésuites, il devint le fer de lance de la lutte contre le protestantisme et un ardent promoteur de la Réforme catholique, aussi appelée Contre-Réforme.

Il a été canonisé par le pape Grégoire XV le 12 mars 1622, en même temps que François Xavier et Thérèse d'Avila. Sa fête est célébrée le 31 Juillet.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_de_Loyola
***
Dieu, qui, pour la plus grande gloire de votre nom, avez, par le Grand Ignace, fortifié votre Église Universelle d'un nouveau secours, accordez-nous qu'en luttant comme lui, avec son secours sur la terre, nous soyons couronnés avec lui dans le ciel à la fin des temps.

Antienne d'ouverture, jeudi 31 juillet 2008

Au Nom de Jésus, au ciel, sur terre et dans l'abîme, que tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame: «Jésus Christ est le Seigneur», pour la gloire de Dieu le Père.(Ph 2,10-11)

mercredi 30 juillet 2008

Antienne de la communion, mercredi 30 juillet 2008

Être proche de Dieu, mettre en lui mon espoir; c'est là tout mon bonheur.(Ps 72,28)
***
Aujourd'hui, parce que je met tout mon espoir en Dieu, j'ai eu le bonheur de me faire un nouvel ami: Bertrand Quirion, prêtre pour les Communautés chrétiennes de Sillery. Mon territoire de travail, bien que temporaire, me permet d'aller à presque toutes ses messes de fin d'après-midi, à l'Église St-Charles-Garnier de Québec. Pour se faire, je prends un repas de seulement 10 minutes le midi pour finalement profiter du repas eucharistique de fin de journée (croyez-moi, ce repas est beaucoup plus nourrissant; qui a du discernement comprenne). J'essaie de tout mon coeur de m'initier au mystère de l'agneau de Dieu qui se donne pour la multitude. J'y suis déjà arrivé de manière glorieuse (je vous le raconterai peut-être un jour dans ma rubrique "Mes miracles"); toutefois, je n'y arrive pas toutes les fois que je suis invité au repas du Seigneur. Mais parlons plutôt de mon nouvel ami.

Cet homme est solennel, comme je le désir chez les prêtres. Lorsqu'il sourit, il le fait en toute sincérité. Lorsqu'il récite la préparation pénitentielle, on sent toute l'humilité nécessaire pour se reconnaître pécheurs, et il nous communique cette idée grâce à des intentions particulières préparées pour chaque jour. Je vois en lui un homme avec encore plein d'espoir, et lorsqu'il me voit, je crois que je lui ravive davantage ce sentiment.

Étrangement, ou plutôt parce que je n'aime pas importuner inutilement mon prochain, sachant qu'il a de multiples occupations, on ne s'est jamais parlé depuis qu'on participe ensemble au mystère eucharistique. Et cela fait des mois.

Cependant, par la grâce de Dieu, il a aujourd'hui brisé la glace: il m'a demandé d'être lecteur substitut à ses messes. On a discuté un peu et j'ai accepté. Pourtant, j'aurais tant voulu lui dire de choses et je crois que lui aussi. Si Dieu le veut, il m'instruira pour que je progresse dans ma vie et je lui raconterai tout ce qui m'est arrivé et tout ce qui arrive dans ma vie. Et si Dieu ne le veut pas, je garderai quand même des pensées positives pour cet être inspirant et bienveillant.

Entre temps, je prierai pour lui parce que chacune de ses homélies me fait grandir en tant que chrétien et je sens qu'il a encore beaucoup à donner.
***
Seigneur Dieu, veille sur Bertrand Quirion, ton dévoué serviteur. Donne-lui encore de nombreuses années pour célébrer l'Eucharistie. Permets-lui de transmettre son humilité, sa sagesse et sa joie à tous ceux qui le côtoie. Et par l'intercession de la Sainte-Vierge et de tous les saints, accorde-lui (et aussi à moi, si c'est possible) de propager ton message d'amour à tous les êtres humains de bonne volonté.

La parole du jour, Épître de Pierre, mercredi 30 juillet 2008

Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d’être dans la fournaise de l'épreuve comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal. Mais, puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d'être dans la joie et l'allégresse quand sa gloire se révélera. Si l'on vous insulte à cause du nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. Si l'on fait souffrir l'un de vous, que ce ne soit pas comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme dénonciateur. Mais si c'est comme chrétien, qu'il n'ait pas de honte, qu'il glorifie plutôt Dieu à cause de ce nom de chrétien. Car voici le temps du jugement: il va commencer par la famille de Dieu. Or, si cela débute par nous, comment finiront-ils, ceux qui refusent d'obéir à l'Évangile de Dieu?

Et, si le juste est sauvé à grand-peine, où donc se retrouvera l'homme impie et pécheur?

Ainsi, ceux qui ont à souffrir pour avoir fait la volonté de Dieu, qu'ils continuent à bien agir en confiant leur vie au Créateur, qui est fidèle.(1P 4,12-19)

***
  • Le bon chrétien ne doit pas se surprendre, ni se troubler, d’être éprouvé par la fournaise de l’épreuve.
  • Le bon chrétien doit prendre part aux souffrances du Christ afin de vérifier sa propre foi et sa fidélité envers le Seigneur, comme le feu de la forge établit la valeur d’un métal
    (cf. 1P 1,6-7).
  • Le bon chrétien souhaite, dans une certaine mesure, voir la gloire du Seigneur se révéler parce qu’il est toujours prêt à rendre des comptes au Seigneur.
  • Le bon chrétien ne commet pas le meurtre, ne vole pas, ne dénonce personne et ne colporte aucune rumeur; bref, il ne commet aucun méfait.
  • Le bon chrétien n’a surtout jamais honte d’être ce qu’il est: un témoin vivant du Christ et de sa doctrine.
  • Le bon chrétien glorifie plutôt Dieu de porter ce nom de chrétien.
  • Le bon chrétien sait que le Grand Jugement est proche, et pour les vivants, et pour les morts.
  • Le bon chrétien sait qu’il est difficile d’atteindre le royaume des cieux, mais il continue de bien agir parce qu’il met toute sa confiance dans le Créateur, le Christ et le Saint Esprit.
***

«Qui donc peut être sauvé?» Jésus les regarda et dit: «Pour les hommes, c'est impossible, mais pour Dieu tout est possible.» (Mt 19,25-26)

Je vous le répète, il sera plus facile à un chameau de passer par un trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu. (Mt 19,24)

La Sainte du jour, mercredi 30 juillet 2008

Sainte Juliette
Martyre en Cappadoce (+ 303)

Nous la connaissons par l'un des sermons d'un de ses contemporains, saint Basile de Césarée. Elle était riche, mais son homme d'affaires la dépouilla de ses biens. Durant la plaidoirie qui tournait à son avantage, quelqu'un cria qu'une chrétienne ne pouvait ester en justice. Le président du tribunal lui retira la parole, lui intima l'ordre d'offrir l'encens aux idoles. Ce qu'elle refusa. Elle fut immédiatement condamnée à être brûlée vive.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/

Antienne d'ouverture, mercredi 30 juillet 2008

"Mes pensées, dit le Seigneur Dieu, sont des pensées de paix et non de malheur. Appelez-moi, je vous écouterai et, de partout, je vous rassemblerai." (Jr 29,11.12.14)

mardi 29 juillet 2008

Antienne de la communion, mardi 29 juillet 2008

Marthe dit à Jésus: "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, celui qui vient dans le monde." (Jn 11,27)
***
Et Jésus dit à Marthe: "Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?" (Jn 11,40)

Oui, nous espérons en toi Seigneur, parce que tu es le Messie du Dieu vivant d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Nous avons foi en toi parce que tu es venu dans le monde nous sauver. Et parce que nous portons ta parole en nos coeurs et à tous les humains de ce monde, nous savons que nous verrons ta gloire. Tu nous l'a promis et tu tiens toujours tes promesses.

Quiconque confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. Et nous, nous connaissons, pour y avoir cru, l'amour que Dieu manifeste au milieu de nous. Dieu est amour: qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. (1Jn 4,15-16)

La parole du jour, Épître de Pierre, mardi 29 juillet 2008

La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sobres et raisonnables pour être prêts à la prière. Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre la multitude des péchés. Pratiquez l'hospitalité entre vous sans récriminer. Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes: si quelqu'un a le don de parler, qu'il dise la parole de Dieu; s'il a le don du service, qu'il s'en acquitte avec la force que Dieu communique. Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa gloire par Jésus Christ, car c'est à lui qu'appartiennent la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen.
(1P 4,7-11)
***
La fin de toutes choses est proche (1P 4,7); parce que je vois, "par suite de l'iniquité croissante, l'amour du grand nombre se refroidir". (Mt 24,12) Taux d'avortement alarmants, violence endémique, irrévérence généralisée, relativisme moral, impudicité effrontée, etc. Remarquez aussi avec quelle indifférence, malgré notre connaissance sociologique exhaustive, nous détournons notre regard devant le sort des malheureux.

Avant, nous avions l'ignorance comme excuse. Mais aujourd'hui, nous savons que la majorité vit dans le malheur et l'indigence:
si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais à présent vous dites nous voyons : votre péché demeure. (Jn 9,41) Ceux-ci sont causés par notre soif insatiable de pouvoir et d'argent. Nous croyons en notre volonté de puissance parce que les autres ont abandonné tout désir de révolte. Nos états policiers et armés à l'extrême les découragent. Nous croyons en notre fortune parce qu'on pense être l'auteur de notre succès. Pourtant, la moindre humilité nous convaincrait de notre chance et de notre égoïsme de ne point la partager.

La fin de toutes choses est proche (1P 4,7); parce que les juifs sont revenus en terre sainte (Lire le livre d'Ésaïe). Qui aurait cru qu'en 1948 la nation juive renaîtrait de ses cendres, après la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains, après les Arabes, les croisés, les musulmans, l'Empire Ottoman, les Britanniques et l'holocauste des nazis. Vraiment, voilà un prodige qui mérite qu'on s'y attarde. De surcroît, aurait-on cru que ce pays deviendrait l'un des plus puissants sur plusieurs points en si peu de temps? Selon moi, ça tient du miracle.

La fin de toutes choses est proche (1P 4,7); parce que l'Évangile a été proclamé à toutes les nations (Mc 13,10), et ce, sans exception. Un autre prodige qui mérite d'être souligné. D'ailleurs, saviez-vous que la Bible est le livre le plus lu au monde et qu'elle est traduite en plus de 2400 langues et dialectes, un record mondial dans l'univers de l'édition.

La fin de toutes choses est proche (1P 4,7); parce que l'homme détient désormais un pouvoir de destruction semblable aux pires prophéties annoncées dans la Bible. Les armes nucléaires peuvent être utilisées par un fou, par erreur, par riposte, etc. Le réchauffement global peut brusquement arrêter les saisons, créer un emballement climatique, causer soudainement une époque glaciaire, etc. Les épidémies n'attendent que le moment propice pour se propager en totalité dans nos systèmes aseptisés: grippe aviaire, retour de la tuberculose, peste botulique, sida, recrudescence des MTS, etc.

Mais ne nous inquiétons pas du lendemain; laissons le s'inquiéter de lui-même. (Mt 6,34) Suivons plutôt l'exhortation de notre pasteur Saint Pierre: sobriété, vigilance et charité fraternelle, afin de glorifier celui qui mérite véritablement gloire et domination, notre Seigneur bien-aimé, et d'être prêt à l'accueillir lors de son Grand Jugement qui semble, selon moi, imminent.

Et prions. Ne nous lassons jamais de prier. (Lc 18,1) Les prières ont infléchi le cours de l'histoire (Jean XXIII et la crise des missiles, l'attentat contre Jean-Paul II et son dévouement à la Sainte-Vierge, etc.) et celles-ci le peuvent toujours. Ayons foi mes frères et soeurs! Car Dieu est lent à la colère et plein de miséricorde. (Ps 86,15) Je serai alors le premier à me réjouir de m'être trompé.
***
Oui, délivre nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps; par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que Tu promets et l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent vraiment le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.

La Sainte du jour, mardi 29 juillet 2008

Sainte Marthe de Béthanie

Marthe est, selon le Nouveau Testament, une femme disciple de Jésus-Christ. Elle est la sœur de Lazare et de Marie de Béthanie.

Elle assiste à la résurrection de son frère Lazare.

Selon la Tradition provençale, elle s'est établie après la mort du Christ en Provence avec Lazare et Marie, et a vaincu la Tarasque à Tarascon, où fut élevé en son honneur une Collégiale Royale, sur l'emplacement de son tombeau, où les fidèles viennent prier en grand nombre.

Marthe est fêté dans l'église orthodoxe, dans l'église catholique et dans l'église luthérienne.

Sa fête est le 4 juin pour les orthodoxes et le 29 juillet pour les catholiques.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Marthe
***
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit: «Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider.» Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée. (Lc 10,38-42)

Antienne d'ouverture, mardi 29 juillet 2008

Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. (Lc 10,38)

lundi 28 juillet 2008

Antienne de la communion, lundi 28 juillet 2008

Ce qui fait la gloire de mon Père, dit le Seigneur, c'est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi vous serez pour moi des disciples. (Jn 15,8)

Mes miracles, lundi 28 juillet 2008


Vous rappelez-vous du voleur ayant volé ma maison? Je vous ai fait part de cette triste histoire voilà plus d’une semaine (voir dans mes archives Antienne de la communion, dimanche 20 juillet 2008). J’avais écrit qu’il serait très apprécié de retrouver les alliances dérobées de mon épouse.

Samedi dernier, en allant fêter la bonne Sainte Anne à l’Église Saint-François d’Assise de Québec, je lui demandai de m’aider en faisant en sorte que ce dossier se règle rapidement et de manière satisfaisante. Je ne pensais alors qu’à la réclamation d’assurances et au remplacement de la fenêtre brisée.

Hier soir, en descendant dans mon sous-sol pour éteindre une lumière allumée depuis le matin (oubliée je ne sais pourquoi), je regardai inopinément par terre, donc, sur le béton. Je vis comme un bout d’une petite rondelle de boulon scintiller sous une planche de bois. Je la soulevai et je découvris à mon grand étonnement que c'était la bague de fiançailles de ma dulcinée. Ma joie fut si grande que je criai de toutes mes forces ce que j’avais trouvé. Ma femme descendit à son tour dans le sous-sol et elle constata le pourquoi de mon extrême gaieté.

Je lui dis alors: «Les chances qu’on retrouve ton jonc de mariage sont minimes mais cherchons quand même, au cas où.» Car souvenons-nous que le voleur avait également chapardé son jonc de mariage.

On se pencha, on se mit à quatre pattes et on se mit à chercher comme un trésor. Après quelques secondes, je soulèvai une scie ronde électrique que j’avais laissé traîner depuis mes dernières rénovations et je découvris l’anneau tant convoité. Mon bonheur fut alors total; je hurlai d’euphorie comme jamais, j’enlacai l’amour de ma vie et on s’embrassa avec toute la passion du moment.

***

On a imaginé plusieurs théories (le voleur a échappé les anneaux en fouillant le sous-sol, le voleur a tiré les alliances par terre car il était frustré d’avoir trouvé si peu dans son larcin, etc.) mais moi je me souvins de la prière que j’avais fait à la bonne Sainte Anne et de ce que j’avais écrit sur mon blog (voir mes archives Antienne de la communion, dimanche 20 juillet 2008).

Malgré que le vol fut fait durant que j’assistais à la messe, je ne perdis jamais la foi: je sais que Dieu nous met à l'épreuve par toutes sortes de façons. Je ne gardai aucune rancune envers le voleur. Je n’avais aucune peine sur la perte éventuelle d’argent que le vol me causait. Et pour cela, je crois que Dieu et Sainte Anne ont intercédé en ma faveur.

Bien des gens voudront y voir un effet du hasard. Mais la somme des causes pour arriver à un tel dénouement est plutôt exceptionnelle. En tous les cas, personnellement, cela me suffit pour que j’y vois un miracle.

Merci Dieu Tout-Puissant, et vous aussi Sainte Anne, mère de la Sainte-Mère Marie, pour le bonheur procuré à mon épouse et moi. Nous vous en sommes extrêmement reconnaissant et nous ferons un petit pèlerinage dès que possible à la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. Votre grâce s’est répandue jusqu’à nous et nous vous bénissons pour cela à tout jamais. Que les incrédules soient confondus par cette preuve de votre intercession qui est, selon moi, manifeste. Alléluia! Alléluia! Alléluia! Oui, bénis soient vos noms.

***

Je fais par la même occasion une nouvelle rubrique que j’intitule «Mes miracles». Je n’ai jamais parlé des quelques miracles qui me sont arrivés dans ma vie. Mais je crois que c’est à propos que je vous les raconte. Espérons que cela vous convertisse ou vous raffermisse dans votre foi.

Qu'ils sont grands, Seigneur mon Dieu, les projets et les miracles que tu as faits pour nous! Tu n'as pas d'égal. Je voudrais l'annoncer, le répéter, mais il y en a trop à dire. (Ps 40,6)

Le Saint du jour, lundi 28 juillet 2008

Saint Samson
Evêque de Dol (+ 565)
Gallois qui s'en fut en Irlande pour s'initier aux méthodes missionnaires de saint Patrick puis vint en Bretagne armoricaine. Il évangélisa les populations jusque sur les bords de la Seine. D'ailleurs il est mentionné au concile de Paris en 557. Il fonda les monastères de Pental et de Dol-de-Bretagne. Seize communes portent son nom.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/

Antienne d'ouverture, lundi 28 juillet 2008

«Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé.» (Mt 13,33)

dimanche 27 juillet 2008

Les Saints du jour, dimanche 27 juillet 2008

Sainte Nathalie et ses compagnons (+852)

Si dure était alors la persécution musulmane à Cordoue que beaucoup de chrétiens devaient feindre de devenir musulmans s'ils voulaient garder la vie sauve. C'était ainsi pour Aurèle et sa femme Nathalie ainsi que pour leurs cousins Félix et sa femme Liliose. Or un jour, ils rencontrèrent un chrétien, juché sur un âne, le visage tourné vers la queue de la bête. Il avait été mis à nu et les deux bourreaux qui l'escortaient, le fouettaient jusqu'au sang tandis qu'un crieur public dénonçait ses crimes religieux et que les passants le tournaient en ridicule. Aurèle et Nathalie, dès lors, cessèrent de feindre et pratiquèrent ouvertement leur foi. Nathalie et Liliose parurent dans les rues sans le voile que les femmes devaient porter sur leur visage selon les obligations musulmanes. Un moine quêteur, saint Georges, fut, comme eux arrêtés et tous cinq furent décapités.

Selon Françoise Vivier-Nicolaÿ
http://fnicolay.free.fr/saints/27juillet.htm

La parole du jour, Épître de Pierre, dimanche 27 juillet 2008


Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. C'est assez, en effet, d'avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l'ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit. (1P 4,1-6)
***
Sommes-nous prêt à devenir des imitateurs du Christ? Sommes-nous prêt à rompre avec le monde, avec ses convoitises, afin de répondre uniquement à la volonté de Dieu? Sommes-nous prêt à la véritable conversion?

Le fait d'avoir reçu le baptême,
le fait d'avoir la foi,
le fait d'être disciple du Christ;

Cela devrait déjà signifier pour nous, chrétiens, une rupture radicale avec la mentalité du monde. Car nous devons nous mettre au service de Celui qui domine toutes choses: le Christ.

Il n'y a qu'une alternative: ou bien l'on sert Dieu, ou bien on est l'esclave des idoles de ce monde (la chair, l'argent, la domination, le succès à outrance, l'indifférence et j'en passe des centaines).

La rupture avec la mentalité du monde doit se faire en totalité. L'exercice de nos besoins ou de nos fonctions doit se faire avec sobriété. L'ascèse est indispensable pour trouver Dieu; elle nous donne la légèreté nécessaire pour s'élever jusqu'au Très-Haut.

Et cette façon de rejeter le monde trouble les non-croyants. Ils nous accusent de ne pas avoir de plaisir. Ils n'acceptent pas qu'on les laisse à la futilité de leurs actions. Ils sont agacés de nous voir préférer les dons de Dieu plutôt que leurs vains amusements. Leurs oeuvres malsaines deviennent alors évidentes à leurs yeux et pour masquer leur honte, ils préfèrent nous haïr jusqu'au mépris le plus profond. À ce sujet rappelons nous Caïn qui tua Abel parce que ce dernier était Juste devant le Seigneur.
(Gn 4,1-16)

Ces versets du livre de la Sagesse résument résument bien aussi cette réalité:

Traquons le juste: il nous gêne, s'oppose à nos actions, nous reproche nos manquements à la Loi et nous accuse d'être infidèles à notre éducation.Il déclare posséder la connaissance de Dieu et il se nomme enfant du Seigneur.Il est devenu un reproche vivant pour nos pensées et sa seule vue nous est à charge.
(Sg 2,12-14)


Ou encore, rappelons-nous que Jésus a été mis à mort pour ses saintes oeuvres:

A chaque fête de Pâque, il relâchait un prisonnier, celui que la foule demandait. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour avoir tué un homme lors de l'émeute. La foule monta donc, et se mit à demander à Pilate la grâce qu'il accordait d'habitude. Pilate leur répondit : «Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?» (Il se rendait bien compte que c'était par jalousie que les chefs des prêtres l'avaient livré.) Ces derniers excitèrent la foule à demander plutôt la grâce de Barabbas. Et comme Pilate reprenait : «Que ferai-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs?», ils crièrent de nouveau: «Crucifie-le!» Pilate leur disait: «Qu'a-t-il donc fait de mal?» Mais ils crièrent encore plus fort: «Crucifie-le!» Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas, et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié. (Mc 15,6-15)

Et la parabole des vignerons homicides:

Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l'assommèrent et l'insultèrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. Il lui restait encore quelqu'un: son fils bien-aimé. Il l'envoya vers eux en dernier. Il se disait: 'lls respecteront mon fils.' Mais ces vignerons-là se dirent entre eux: 'Voici l'héritier: allons-y! tuons-le, et l'héritage va être à nous!' Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d'autres. N'avez-vous pas lu ce passage de l'Écriture?
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre angulaire.
C'est là l'oeuvre du Seigneur,
une merveille sous nos yeux!»
Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s'en allèrent. (Mc 12,1-12)

Que cette incompréhension crasse de la part des mécréants nous soit donné comme une grâce nous permettant de donner la preuve de notre foi chrétienne: ne pas s'abaisser à la mentalité du monde.
***
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples: Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi. (Jn 15,18)



Antienne d'ouverture, dimanche 27 juillet 2008

Adorons Dieu dans sa sainte demeure; il fait habiter les siens tous ensemble dans sa maison; c'est lui qui donne force et puissance à son peuple. (Ps 67,6-7,36)

Antienne de la communion, samedi 26 juillet 2008

Heureux les coeurs purs; ils ont reçu la bénédiction du Seigneur, ils ont trouvé grâce devant Dieu, leur Sauveur. (Ps 23, 4-5)

samedi 26 juillet 2008

La Sainte du jour, samedi 26 juillet 2008

Sainte Anne est la sainte patronne de la province de Québec. Elle assure sa protection aux tourneurs, sculpteurs, orfèvres, fabricants de balais et de gants, bonnetiers, couturières, lavandières, blanchisseurs, cardeurs, chiffonniers, navigateurs et mineurs.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Anne
***

Au plan de l’histoire scientifique, nous avons bien peu de chose concernant l’histoire de sainte Anne. La Bible n’en dit pas un mot, mais d’autres écrits de l’Église primitive, en parlent abondamment. C’est un peu ce que nous raconte la grande mosaïque de la voûte centrale de la Basilique. Mais la dévotion à sainte Anne se fonde sur quelque chose de certain : la Vierge Marie a eu une mère, et le fait d’être la mère de la Vierge Marie et la grand-maman de Jésus est amplement suffisant pour que l’Église la reconnaisse et la vénère depuis des temps immémoriaux.

Les étapes de sa vie

Après vingt ans de mariage, Anne n'ayant pas enfanté, son époux Joachim se retira au désert. Un ange leur apprit que leur voeu d'avoir un enfant serait exaucé. Ils se retrouvèrent à la porte dorée de Jérusalem. Anne donna naissance à Marie.


Selon le site du Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré
http://www.ssadb.qc.ca/
***
Je vous invite fortement à venir contempler la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Ce lieu de culte est de toute beauté et plusieurs personnes y recueillent des grâces lors de leurs visites. Parce que la bonne Sainte Anne a cru au Seigneur et qu'Il l'a comblé de joie!

"Anne, Anne, le Seigneur Dieu a entendu ta prière. Tu concevras, tu enfenteras et l'on parlera de ta postérité dans la terre entière." (Protévangile de Jacques)

L'antienne d'ouverture, samedi 26 juillet 2008

Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, en célébrant ce jour de fête en l'honneur de Sainte Anne. De cette solennité les anges se réjouissent et glorifient le Fils de Dieu.

vendredi 25 juillet 2008

L'antienne de la communion, vendredi 25 juillet 2008

Les deux frères Jacques et Jean ont partagé la coupe du Seigneur, ils sont devenus les amis de Dieu.

La parole du jour, Épître de Pierre, vendredi 25 juillet 2008

Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien? D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés; Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal. (1P 3,13-17)
***
Si le Christ a été persécuté, pourrait-il en être autrement pour ses disciples? Si nous sommes persécutés, est-il mieux de répondre avec arrogance et orgueil (tel un animal enragé) ou plutôt avec toute la douceur de l'espérance qui nous habite (celle de ressusciter avec le Christ)?

Le monde peut bien nous persécuter; il ne menace pas notre condition de chrétiens: "Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous." (Rm 8,31)

Le monde peut bien nous harceler; il ne brise pas notre communion avec Dieu: "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu." (Rm 8,39)

Le monde peut bien chercher à nous faire souffrir; il ne fait qu'exulter notre joie: "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le royaume des cieux est à eux." (Mt 5,10)

Nous sommes chrétiens:

  • parce que nous portons Christ en notre coeur,
  • parce que le monde ne nous fait pas peur,
  • parce que nous adorons et craignons le Christ,
  • parce que nous témoignons notre espérance par divers moyens dont le martyre,
  • parce que nous marchons radicalement dans les pas du Seigneur.

Même dans le plus grand désarroi, nous, les chrétiens, ne considérons pas notre foi avec orgueil ou prétention. Nous en sommes certes fiers, mais nous le démontrons avec respect et douceur, par une conduite belle et désarmée; bref, en ayant une bonne conscience.

La question qui tue: avons nous bonne conscience? Sommes-nous prêt à souffrir un moment tout en faisant le bien ou préférons-nous souffrir les tourments éternellement en choisissant dans cette vie de faire ce qui est mal?
***
Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. (Mt 24,10)

"Le serviteur n'est pas plus grand que son maître" ; s'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s'ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. (Jn 15,20)

Le Saint du jour, vendredi 25 juillet 2008

Saint Jacques le Majeur
Un des apôtres du Christ, frère de saint Jean l'évangéliste (+ 44)
St Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de saint Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d'André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit :"Suivez-moi." Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l'annonce de son martyre: "Ma coupe, vous la boirez." De même quand il veut faire tomber le feu du ciel sur un village inhospitalier, ce fils du tonnerre s'attire une réprimande. Jésus ne ménage pas ceux à qui il accorde sa confiance privilégiée.
Jacques but la coupe du Seigneur en l'an 43, lors de la persécution d'Hérode. Etienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne, avant sa mort ou par ses reliques.
Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d'un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté au Moyen Age et de nos jours encore.

Selon Nominis
***

"Donne-nous bonne route et beau temps. Fais qu’en compagnie de ton saint ange, nous puissions parvenir heureusement au lieu que nous voulons atteindre et, à la fin, au port du salut éternel… Fais que parmi toutes les vicissitudes de ce voyage qu’est cette vie, nous soyons toujours sous ta protection et ton assistance."

(Prière des pèlerins de Compostelle)

Antienne d'ouverture, vendredi 25 juillet 2008

Comme il cheminait le long de la mer de Galilée, Jésus aperçut Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, en train d'arranger leurs filets; et il les appela.
(Mt 4,18 et 21)

jeudi 24 juillet 2008

L'antienne de la communion, jeudi 24 juillet 2008

On se réjouit chez les anges de Dieu pour un seul pêcheur qui se convertit. (Lc 15,10)

Le Saint du jour, jeudi 24 juillet 2008

Saint Charbel Makhlouf,

Saint Charbel Makhlouf
, ou plus communément Saint Charbel, né Youssef Antoun Makhlouf à Bekaa Kafra (Liban Nord) le 8 mai 1828 , et mort le 24 décembre 1898, est un moine libanais maronite. Après sa mort plusieurs personnes ont vu des lumières mystérieuses au-dessus de sa tombe, et depuis l'endroit est devenu un très important site de pèlerinage.

Selon Wikipédia

***

Je dédie ce saint en l'honneur de l'anniversaire de l'abbé Pierre Gingras, mon ami, que j'ai rencontré de manière fortuite sur la rue hier. Cet homme, que dis-je, ce monument m'a accueilli dans son église, m'a donné beaucoup d'attention, m'a initié à une nouvelle perspective symbolique lors de mes lectures bibliques et il m'a fait les plus belles messes de Pâques qu'il m'ait été permis de voir.
***
Seigneur Dieu Tout-Puissant, veillez sur ce genre d'ermite de Québec (parce qu'il sort rarement de Québec et ça fait bien son affaire). Donnez-lui encore plusieurs années de vie devant lui; protégez son coeur affligé physiquement par je ne sais quel mal. Permettez-lui de convertir et d'entretenir la foi de nombreuses personnes dans le besoin spirituel. Que ce prêtre humble et plein de compassion finisse par accéder à vos mystères les plus profonds; il le mérite puisque lui n'a jamais douté de Vous et que dès son plus jeune âge, il savait déjà qu'il voulait Vous servir. Prenez soin de lui, ne le laissez pas tomber, je vous en supplie. Amen

Antienne d'ouverture, jeudi 24 juillet 2008

Seigneur, tu aimes tout ce qui existe, et tu n'as de répulsion pour aucun de tes oeuvres; tu fermes les yeux sur les péchés des hommes: tu invites à la pénitence, et tu leur pardonnes, car tu es le Seigneur notre Dieu. (Sg 24-25 et 27)

mercredi 23 juillet 2008

Antienne de la communion, mercredi 23 juillet 2008

Qu'elle est grande, Seigneur, ta bonté envers ceux qui t'adorent! (Ps 30,20)

La parole du jour, Épître de Pierre, mercredi 23 juillet 2008

Enfin, soyez tous dans de mêmes dispositions, compatissants, animés d'un amour fraternel, miséricordieux, humbles. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l'insulte pour l'insulte; au contraire, bénissez, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter de la bénédiction. En effet,(Ps 34,13-17)

qui veut aimer la vie et voir des jours heureux
doit garder sa langue du mal
et ses lèvres des paroles trompeuses,
se détourner du mal et faire le bien,
rechercher la paix et la poursuivre.
Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière; mais la face du Seigneur se tourne contre ceux qui font le mal.(1P 3,8-12)
***
"Enfin", comme le dit Saint Pierre, la vie chrétienne se résume à la fraternité et à la vie en communion. Par quels adjectifs le dit-il? Par quelles épithètes reconnaît-on les vrais chrétiens?

- Être dans de mêmes dispositions
- Compatissants

- (animés) D'un amour fraternel

- Miséricordieux

- Humbles


Je vous invite à regarder votre main et à donner à chaque doigt un qualificatif propre à la vie chrétienne.

Que cette règle de vie chrétienne (qui se résume sur les 5 doigts de la main) nous fasse devenir une véritable communauté réunie dans le corps du Christ. Le néo-christianisme ne doit pas oublier ces qualités: apprenons les par coeur grâce à ce truc mnémotechnique parce qu'elles sont essentielles à la vie fraternelle. Également, ne les renions jamais; ne rendons pas le mal pour le mal, et ce, même dans la plus grande affliction. Faisons ce qui est juste aux yeux du Seigneur et lui nous le rendra, il nous l'a promis.

La Sainte du jour, mercredi 23 juillet 2008

Sainte Brigitte de Suède (1302-1373)

Selon Wikipédia
Sainte Brigitte, fille de Birger, prince suèdois et issue de la famille des Brahe, née en 1302 en Suède, elle se fixa en 1349 à Rome où elle vécut volontairement dans la pauvreté. Renommée pour ses prophéties, elle était consultée par les chefs d'État et les papes réfugiés à Avignon. C'est le 23 juillet qu'elle mourut à Rome en 1373 (où elle habitait depuis vingt ans), peu après son retour de Palestine. Fête le 23 juillet, en raison du fait qu'elle est morte un 23 juillet.
***
"Béni sois-tu, Jésus-Christ, mon Seigneur, qui as prédit ta mort avant l’heure ; qui, à la dernière Cène, as merveilleusement consacré avec du pain matériel ton corps qui nous rachète ; qui l’as donné par amour aux apôtres en mémoire de ta très précieuses passion ; toi qui, en leur lavant les pieds de tes très saintes et nobles mains, leur as donné humblement un modèle d’humilité."

Prière attribuée à Sainte-Brigitte selon la Conférence des évêques de France

Antienne d'ouverture, mercredi 23 juillet 2008

Prends pitié de moi, Seigneur, toi que je supplie tout le jour; toi, tu es bon, tu pardonnes, tu es plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent. (Ps 85, 3 et 5)

mardi 22 juillet 2008

L'antienne de la communion, mardi 22 juillet 2008

L'amour du Christ nous saisit, afin que notre vie ne soit plus à nous-mêmes, mais à lui qui est mort et ressuscité pour nous. (2Co 5,14-15)

La parole du jour, Épitre de Pierre, mardi 22 juillet 2008

Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, même s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole, par la conduite de leurs femmes, en considérant votre conduite pure et respectueuse. Que votre parure ne soit pas extérieure: cheveux tressés, bijoux d’or, beaux vêtements; mais qu’elle soit la disposition cachée du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu. Car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris, comme Sara obéissait à Abraham, l’appelant seigneur, de laquelle vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien et en ne se laissant troubler par aucune frayeur.

Pareillement, vous, maris, menez la vie commune en tenant compte de la nature plus délicate de vos femmes; montrez-leur du respect, portez-leur honneur, puisqu’elles doivent hériter avec vous de la grâce de la vie, afin que rien n’entrave vos prières. (1P 3,1-7)

***

À toi mon amour,

Même si tu ne lis pas mon blog, même si tu ne veux pas radicalement suivre Jésus, même si tu n’assistes pas quotidiennement au mystère eucharistique et même si la messe dominicale t’indispose la plupart du temps, je t’aime de tout mon cœur et je te dédis cette réflexion sur la parole du jour.

Crois-tu que j’attende de toi l’antique soumission des saintes femmes? J’attends seulement que tu écoute la vérité du Christ: il est mort pour nos péchés et il est ressuscité des morts pour nous précéder en paradis. (Ro 4,25)

Tu crois que Jésus n’est qu’un philosophe avec une belle parole. Tu crois qu’il a été un grand homme, mais sache qu’il est plus que cela: il est notre sauveur et notre Dieu. Voilà pourquoi il faut se soumettre à lui. Voilà pourquoi il faut appliquer sa parole: être le serviteur de tout un chacun (Mt 23,11) et tout abandonner pour partir à sa suite. (Mt 16,24)

Tu crois que ce n’est qu’un beau souhait, donc, que ce n’est pas réaliste en ce monde contemporain. Pourquoi? Parce que nous ne pourrons nous habiller convenablement? Parce que nous vieillirons prématurément dû à la rigueur des intempéries que nous devrons endurer? Parce que nous perdrons le respect de nos amis? Sache-le, qui cherche à sauver sa vie la perdra mais qui la perdra pour lui (pour le Christ) la gagnera éternellement. (Mt 16,25)

Tu crois que j’arrêterais de t’aimer advenant qu’on s’enlaidisse. Pourquoi? Dieu sait que tu es belle. Je n’ai plus besoin de tes parures, de tes atours, et je te l’ai dit mille fois depuis deux ans: je me suis converti, mon Seigneur m’a fait renaître. Je n’ai plus besoin de ta beauté extérieure; j’ai désormais soif de ta beauté intérieure. Celle-là, c’est d’être soumis en tout point à la parole de notre Seigneur.

Tu te demande: «mais comment m’y prendre, je ne sais par où commencer et je n’ai pas ta foi?» Essaie d’abord de lire la Bible et de la méditer chaque jour de l’année. Si cela t’est indigeste, alors commence par lire le Nouveau Testament. Si cela te semble encore trop immense comme effort, alors limite-toi aux évangiles de Marc et de Jean. Et à bien y penser, si tu ne peux te donner cette peine, alors lis l’Épître de Jacques: c’est seulement 10 minutes de lecture et tu connaîtras dès lors la base du bon chrétien. Peux-tu, du moins, aimer Dieu de tout ton être, car tout le reste en découle?

En attendant et en espérant que tu te convertisses (réellement au plus profond de ton âme), je me soumettrai à toi. Je redoublerai d’acharnement pour que ma conduite te soit comme un phare qui t’attire loin des ténèbres. Mais si tu recherches un homme comme les autres, alors je te conseille de me quitter. Car là où je vais, c’est vers le Christ. Et le Christ nous met en garde contre les persécutions. Es-tu prête à subir les persécutions?

Ensemble, pourtant, on pourrait faire face à tout. Ensemble, rien ne nous arrêterait. Si on était vraiment ensemble, on hériterait du pouvoir de Dieu et on dépasserait le stade charnel.

Ne vois-tu pas ce que je vois? Ne vois-tu pas les verts pâturages que nous offre notre Dieu? Ne vois-tu pas qu’on perd notre vie à la gagner? Tout ce qui t’entoure n’est que du vent.

Toutefois, cela t’importe et je comprends; tous cherchent sans arrêt le confort matériel et le réconfort social. Si tu ne connais pas la vérité, comment t’en vouloir de préférer le mensonge?

Je m’impatiente de te voir avec moi dans une nouvelle union qui serait désormais spirituelle. Oui, je t’attends tous les jours qu’il te faudra. Parce que je t’aime et que tu es la fleur de ma vie. Je te le promets: je ferai tout en mon pouvoir pour t’entretenir jusqu’à ta véritable floraison.

***

L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne se plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune…(1Co 13,4-5)

La Sainte du jour, mardi 22 juillet 2008

Selon Nominis

Sainte Marie-Madeleine
Pénitente, disciple du Christ (1er s.)
pièce en céramique copyright Mario PedriniOutre Marie, mère de Jésus, les évangiles nous parlent de plusieurs Marie. Nous fêtons aujourd’hui Marie de Magdala, Madeleine dont Jésus avait chassé sept démons. Depuis, elle le suivait partout où il allait, faisant partie de ce groupe de femmes qui servaient le Maître et les apôtres. Lors du crucifiement, elle se tient à distance, mais, après la descente de croix, elle suit Joseph d’Arimathie, remarque ce qui se passe et reviendra, avec une autre Marie, au matin de Pâques pour les rites de sépulture. C’est elle qui, la première, recevra la révélation du Christ ressuscité quand le jardinier se fait reconnaître. "Rabbouni, Maître" c’est son acte de foi. Le culte de Marie Madeleine connut un grand développement en France à la Sainte Baume, dans le sud de la France, et surtout à Vézelay.

Antienne d'ouverture, mardi 22 juillet 2008

À Marie Madeleine, Jésus ressuscité a confié ce message: "Va trouver mes frères, et dis-leur: je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu."
(Jn 20,17)

lundi 21 juillet 2008

Antienne de la communion, lundi 21 juillet 2008

Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. (1Co 13,13)

Le Saint du jour, lundi 21 juillet 2008

Saint Laurent de Brindisi (1559-1619)

Religieux capucin, docteur de l'Église, originaire de Brindisi, au sud de l'Italie. Prédicateur puissant, il diffusa les enseignements du concile de Trente et travailla au renouveau de l'Église. Il mourut à Lisbonne en 1619.

Selon Prions en Église, juillet 2008

  • "La philosophie n'est qu'une simple émanation de la théologie. En effet, le Seigneur apparaît aussi bien dans les Écritures que dans la Nature. "
  • "Les trois fleuves de la Divinité : le fleuve de la puissance, celui de la sainteté, celui de la bénignité divine se déversent en Marie, cette mer immense. De la sorte, la Vïerge est devenue sainte et clémente entre toutes les créatures : d'une puissance, d'une sainteté et d'une clémence qui ne sont dépassées que par celles de Dieu. Aussi peut-elle opérer des miracles et nous combler de multiples bienfaits."
Citations de Saint-Laurent de Brindisi


Antienne d'ouverture, lundi 21 juillet 2008

J’ôterai votre cœur de pierre, dit le Seigneur, et je vous donnerai un cœur de chair; je mettrai en vous mon Esprit: vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. (Ez 36, 26-28)

dimanche 20 juillet 2008

Antienne de la communion, dimanche 20 juillet 2008

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. (Ap 3,20)
***
P.S: Un voyou a dévalisé ma maison. Il a frappé et brisé ma fenêtre, il est entré, il a volé mon portable, les bagues de mariage de mon épouse, sa Nintendo DS et il a eu l'audace de dîner chez moi (des tranches de fromage suisse, une pomme, des carottes et une bière). Par contre, il a dû être déçu: c'est tout ce qui avait une valeur chez moi. Je lui souhaite sincèrement d'être éclairé par l'Esprit Saint. Qu'il garde mon ordinateur; il me reste un vieil ordinausaure avec lequel je travail en ce moment même. Toutefois, les bagues de mon épouse ont une valeur sentimentale. S'il pouvait me les ramener (disons dans ma boite aux lettres dans une enveloppe anonyme), alors je lui laisserais tout le reste avec joie.
***
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. (Mt 5,43-45)

La parole du jour, Épître de Pierre, dimanche 20 juillet 2008

Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. (1P 2,21-25)
***
Aucun chrétien ne peut agir selon la morale chrétienne s'il ne connaît le Christ: le Christ a souffert injustement et tout chrétien qui souffre injustement prend part à la souffrance du Christ.
***
Le bon berger marche devant ses brebis et ses brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. (Jn 10,4)

Je suis le bon pasteur et le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. (Jn 10,11)

Antienne d'ouverture, dimanche 20 juillet 2008

Voici que le Seigneur vient m'aider, Dieu, mon appui entre tous. De grand coeur j'offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à son nom, car il est bon. (Ps 53, 6 et 8)

samedi 19 juillet 2008

Le Saint du jour, dimanche 20 juillet 2008

Saint Aurèle
Evêque de Carthage (+ 430)
Il fut évêque de Carthage de 392 à 430. Pendant tout ce temps, il fut le chef véritable de l'Eglise d'Afrique qui comptait alors cinq cents évêques. Il la gouverna de manière exemplaire, aidé et conseillé par son grand ami saint Augustin. Saint Aurèle dut réunir plus de trente conciles tant étaient nombreux et turbulents les évêques qui se laissaient aller à des déviances hérétiques. Il présidait le concile convoqué et saint Augustin parlait et définissait la doctrine. Il lui demanda aussi d'écrire un traité à l'usage des monastères afin de contrer les moines qui trafiquaient les reliques des martyrs pour s'en faire de l'argent ou qui taxaient lourdement les fidèles qui venaient les vénérer.

Courtoisie Nominis
http://nominis.cef.fr/

Antienne de la communion, samedi 19 juillet 2008

Venez à moi, vous tous qui peinez, vous qui êtes accablés, dit le Seigneur, et moi, je referai vos forces. (Mt 11,28)

Changer la parole du jour

La rubrique "La parole du jour" va changer d'appellation. Voici selon moi de meilleurs titres pour cette rubrique:

  • Le pain du jour
  • Lire la bonne parole
  • Méditation
  • Méditer la parole
  • En vérité

J'attends vos appréciations ou suggestions sous formes de commentaires.

N.B.: J'apprécie grandement vos commentaires. Dommage que mes visiteurs n'en laissent pas davantage.

La parole du jour, Épître de Pierre, samedi 19 juillet 2008

Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d'un caractère difficile. Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu. (1P 2,13-20)
***
L'homme vraiment libre est le serviteur de Dieu puisque c'est en servant Dieu qu'on se libère des aliénations qui tiennent l'homme en esclavage.

Donc, obéir aux autorités terrestres, endurer la volonté (bonne ou mauvaise) d'autrui, ce n'est pas acceptation passive de ce monde, bien que l'on soit en exode dans ce monde; la soumission aux autres est amour pour le Seigneur.

"...Jésus s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, à la mort sur la croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom..." (Ph 2,7-9)

Honorons tous les humains car celui qui fait distinction entre les humains n'accomplit pas pleinement l'acte d'obéissance: en d'autres mots, il faut respecter tous les humains pour se conformer au désir de Dieu. Et même si le mal et l'injustice arrivent souvent en ce monde, si l'on ne peut le contrecarrer, alors il faut l'endurer avec joie pour notre Dieu; peut-être que les superbes finiront par y voir une invitation à pendre conscience de leurs péchés et de la responsabilité qu'ils ont eux-mêmes vis-à-vis de leurs prochains.

N.B.: Remarquons que Pierre dit, certes, d'honorer le Roi mais d'uniquement craindre Dieu. Certes, de se soumettre avec crainte à nos maîtres mais par respect pour Dieu. Donc, il faut par dessus tout faire le bien, d'abord par amour et parce que Dieu, le Roi suprême, le veut. Mais sachez qu'aucun maître ne pourra nous obliger à faire le mal; on a rien à craindre des autorités terrestres mais tout à craindre du Roi du ciel lors de son Jugement dernier.
***
Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. (Mt 20,25-28)

La parole du jour, Épître de Pierre, samedi 19 juillet 2008

Bien-aimés, je vous exhorte, comme des gens de passage et des étrangers, à vous abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l'âme. Ayez une belle conduite parmi les païens, afin que, sur le point même où ils vous calomnient comme malfaiteurs, ils soient éclairés par vos bonnes oeuvres et glorifient Dieu au jour de sa venue. (1P 2,11-12)
***
Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. Or, les oeuvres de la convoitise charnelle, vous les connaissez, ce sont libertinage, l'impureté, la débauche, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienvaillance, la fidélité, la foi, la douceur, la tempérance, la maîtrise de soi; la loi n'est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. (Ga 5,13-26)
***
De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu'en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. (Mt 5,16)
***
Chers concitoyens de la Sainte Nation chrétienne,

Rappelons-nous constamment que nous sommes en exode dans ce monde. Notre passage sera bref par rapport à l'éternité de l'univers. Et parce que nous sommes des étrangers en ce monde, nous devons (autant que possible) nous abstenir de la convoitise charnelle.

Recherche du gain excessif, sexe et fornication, drogue et alcool, eugénisme, élitisme, compétition jusqu'à la mort du plus faible, apologie de la violence et j'en passe, la liste serait trop longue.

Tout le début de ce siècle semble uniquement motivé par cet amour de soi extrême... et cela me chagrine énormément. Est-ce notre façon d'occulter notre peur de la mort? Serions-nous encore au stade de la conscience animal, prêt à se battre pour les meilleures places, prêt à se tuer pour avoir le bas privilège de se perpétuer?

Ne savons-nous pas que le Christ est ressuscité d'entre les morts? N'espèrons-nous pas, nous aussi, ressusciter d'entre les morts? Mais ça, les chrétiens convaincus le savent déjà.

Alors, que notre conduite soit irréprochable. Qui sait? Peut-être convertirons-nous les incrédules par l'exemple de notre seul conduite. Comment s'y prendre? Imitons Jésus: certes, il est venu sauver le monde mais il est venu également nous apprendre à vivre en ce monde.

Et comme Jésus a été persécuté, attendons-nous, nous aussi, à être persécuté. Mais lorsque viendra le Jugement dernier, les mécréants seront confondus; ils contempleront notre gloire partagée avec le Christ, notre Seigneur et notre Dieu.
***
"Proclamons notre foi"

Gloire à toi qui était mort
Gloire à toi qui est vivant
Notre Seigneur et notre Dieu
Viens Seigneur Jésus

Antienne d'ouverture, samedi 19 juillet 2008

Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton Temple! Ta louange, comme ton nom, couvre l'étendue de la terre. Ta main droite est pleine de justice.
(Ps 48,10-11)

Les Saints du jour, samedi 19 juillet 2008

Sainte Macrine la jeune

Sainte Macrine naquit vers 327, l’aînée de dix enfants d’une vieille famille chrétienne de Cappadoce dont la foi fut mise à l’épreuve pendant la grande persécution de Dioclétien (284-305) – un de ses aïeux maternels avait gagné la palme du martyre – et également sous Maximin (306-310, dont la persécution obligea ses grands-parents maternels de se réfugier dans les montagnes du Pont pendant sept ans. Sa grand-mère paternelle fut sainte Macrine l’Ancienne, disciple de saint Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néo-Césarée dans le Pont, élève d’Origène à Césarée de Palestine. Ses parents, Basile l’Ancien et Émélie, bien que non mentionnées dans les synaxaires byzantins, sont célébrés en Occident le 30 mai. Parmi les frères de Macrine figurent quatre saints de l’Église : Basile le Grand et Grégoire de Nysse (deux des trois grands théologiens cappadociens) ; ainsi que Pierre, évêque de Sébaste (Synaxaire, 9 janvier), et saint Naucrace (8 juin). Moins connue que ses illustres frères, sainte Macrine est néanmoins considérée le «véritable chef spirituel de la famille»: c’est elle qui, après le décès du père, convainquit sa mère de renoncer à la jouissance de la fortune familiale, de libérer leurs esclaves et servantes, et de transformer la maison familiale en monastère. Macrine dirigeait le monastère des femmes et son frère Pierre, celui des hommes.

En 379, après le décès de la mère, de Naucrace et de Basile (fin 378), et après de longues années de persécution et de division à l’intérieur de l’Église dues à l’hérésie arienne, Grégoire de Nysse, de retour d’un synode à Antioche, rend visite à sa sœur, malade et mourante. Après son décès, Grégoire écrit la Vie de sainte Macrine, qui passe en revue l’histoire de la famille et le rôle de Macrine ; il y décrit en particulier ses entretiens avec Macrine, son dernier jour et son ensevelissement. Les extraits de la Vie de sainte Macrine qui suivent portent sur la fondation du monastère, la vie de la communauté et les entretiens de Grégoire et Macrine.

D'après Saint-Grégoire de Nysse, une courtoisie de Pages orthodoxes la Transfiguration:

http://www.pagesorthodoxes.net/saints/meres-spirituelles/sainte-macrine.htm

***

Arsène de Scété

Saint Arsène de Scété ou Arsène le Grand est un saint de l'Église catholique et de l'Église orthodoxe. On le fête le 19 juillet en Occident et le 8 mai en Orient.

Diacre de l'Église romaine, il fut choisi par Théodose Ier pour être précepteur de son fils Arcadius. Ne pouvant vaincre le caractère opiniâtre de son élève, et dégoûté de la cour, il se retira dans le désert de Scété, en Égypte. Il y donna l'exemple des vertus monastiques. Il mourut en 445, à 95 ans.

Selon Wikipédia