vendredi 29 août 2008

La décollation de Jean le Baptiste, vendredi 29 août 2008

Saint Jean-Baptiste, inspiré par l'Esprit de Dieu, se retira au désert pour mieux conserver son innocence et cultiver les dons extraordinaires dont il avait été favorisé. Il y vécut, depuis son enfance jusqu'à trente ans, dans la pénitence, la prière et la contemplation. Sa trentième année, il parut dans le monde pour y prêcher la pénitence et donner le baptême, qui en était le signe, d'où lui est venu le nom de Baptiste ou Baptiseur.

Déjà le Sauveur Lui-même avait reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste, et celui-ci avait rendu à l'Agneau de Dieu les plus glorieux témoignages. La vie du Saint Précurseur touchait à son terme; il ne lui restait plus qu'à sceller de son sang la divinité de sa mission. Hérode, gouverneur de la Galilée, menait une vie irrégulière avec Hérodiade, sa belle-soeur; saint Jean, à différentes reprises, blâma avec force un pareil scandale; aussi Hérodiade cherchait-elle l'occasion de se venger.

Depuis trois mois déjà, le courageux défenseur de la vertu était en prison; mais cette vengeance ne suffisait pas à une femme voluptueuse et cruelle. Un jour qu'Hérode, pour célébrer l'anniversaire de sa naissance, donnait un festin à tous les grands de sa cour, Salomé, fille d'Hérodiade, dansa devant le prince avec tant de grâce, qu'Hérode s'engagea par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume. La jeune fille sortit et courut raconter à sa mère la promesse dont elle venait d'être l'objet: "Que dois-je demander? dit-elle à Hérodiade. – Demande la tête de Jean-Baptiste," répond la haineuse femme. Salomé vint aussitôt annoncer à Hérode le choix qu'elle avait fait. Hérode était plus corrompu que cruel; il regretta sa promesse, il fut attristé de la demande; mais il mit un fatal point d'honneur à ne pas manquer à sa parole devant toute l'assistance, et il envoya un garde trancher la tête de Jean-Baptiste; celui-ci vint présenter à la princesse, dans un bassin, la tête du martyr, qu'elle alla aussitôt montrer à sa mère. Quand cette nouvelle fut annoncée à Jésus, qui la connaissait déjà par Sa science divine, Il manifesta une profonde douleur.

Le crime ne resta pas impuni, car Hérode, vaincu par ses ennemis, perdit sa couronne et périt misérablement. La fin d'Hérodiade et de sa fille ne fut pas plus heureuse. Il est à remarquer que la plupart de ceux qui ont joué un rôle odieux, dans l'Évangile, ont subi dès cette vie le châtiment de leur impiété et de leurs crimes.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Antienne d'ouverture, vendredi 29 août 2008

Seigneur, devant les rois, j'ai parlé de ton alliance sans craindre la honte. J'ai répété tes commandements, car vraiment je les aime. (Ps 118, 46.47)

jeudi 28 août 2008

Antienne de la communion, jeudi 28 août 2008

"Vous n'avez qu'un seul Maître, le Christ; vous êtes tous frères", dit le Seigneur. (Mt 23, 10.8)

Le Saint du jour, jeudi 28 août 2008

Saint Augustin (354-430)

Après avoir mené une vie frivole, Augustin entreprit une longue quête de Dieu dans les sectes manichéennes et la philosophie néo-platonicienne. Il équilibra sa foi grâce (aux prières de sa mère sainte Monique) aux écrits de saint Paul et à l'influence de saint Ambroise, évêque de Milan. Devenu évêque d'Hippone, en Afrique du Nord, Augustin fut un pasteur incomparable et un écrivain à la foi pénétrante.
Selon Prions en Église, août 2008
Pour un développement détaillé:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone
***
Ô Dieu qui donne plein de Sagesse, qui avez accordé à votre peuple la grâce d'avoir Saint Augustin comme ministre du Salut éternel; faites, nous vous en prions, que nous ayons comme intercesseur dans le ciel qui, sur terre, nous a enseigné la doctrine de vie chrétienne. Faites aussi que nous ayons une part de son intelligence afin de changer notre vie souvent frivole et sans but.

Antienne d'ouverture, jeudi 28 août 2008

Dans son Église, le Seigneur a donné la parole à l'évêque saint Augustin; il l'a rempli de l'esprit de sagesse et d'intelligence, il l'a revêtu de gloire. (Cf. Si 15,5)

mercredi 27 août 2008

Antienne de la communion, mercredi 27 août 2008

Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle. (Mt 13, 45.46)
***
Moi, j'ai trouvé cette perle: c'est Marie. J'ai tout vendu mon ambition d'homme pour acheter l'amour de son fils.

Analyse du Credo - Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, mercredi 27 août 2008


...qui a été conçu du SaintEsprit
est né de la Vierge Marie...

Ce que j'en dis:

Dieu a fait une œuvre unique dans l’histoire des hommes:
Une création nouvelle qui marque un commencement.
Au-delà de la raison, Dieu s’est pleinement manifesté;
Il a envoyé son Esprit sur son humble servante.

L’Ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie Et elle conçut du Saint-Esprit.

Elle était parfaite presqu’en tous points comme son fils.
Elle était la nouvelle Ève du rachat des péchés.
Il n’y avait qu’elle pour recevoir cette grâce,
Que Dieu seul pouvait accomplir en son sein.

«Voici la Servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole.»

Le produit de ce prodige fut notre Seigneur.
Il n’est pas d’œuvre humaine, il est œuvre de Dieu;
Puisqu’Il est Dieu incarné par la puissance de l’Esprit.
Il est le nouvel Adam, Sauveur de l’humanité.

Et le Verbe s’est fait chair. Et il a habité parmi nous.

Celui qui a pris notre humanité nous uni à sa divinité.
Dieu s’est abaissé jusqu’à nous
Pour qu’on s’élève jusqu’à Lui.
Il est venu ouvrir la raison humaine à un horizon de lumière.

Priez pour nous Sainte mère de Dieu. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

Le semeur est sorti pour semer.
Il a trouvé Marie, Marie la belle,
Marie la pure, Marie la bonne terre.
Marie qui a su espérer
dans la promesse des prophètes de la venue du Messie.
Marie figure du Nouvel Israël, Marie l’Immaculée,
sauvée d’avance par son fils.

Marie, tu es l’attente accomplie de l’œuvre créatrice de Dieu.
Tu es la parfaite représentante de ceux qui ont foi en l’Église.
Tu es un témoignage vivant de l’initiative de Dieu pour l’humanité.
Marie, tu es la terre où, silencieusement et patiemment,
germe la semence.

***

Prions. Daignez, Seigneur, répandre votre grâce dans nos âmes, afin qu’ayant connu par le message de l’Ange, l’Incarnation de Jésus-Christ votre Fils, nous arrivions, par sa Passion et par sa Croix, à la gloire de sa Résurrection. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen. (Tiré de l’ancien Missel-Vespéral belge).

***

L’Angelus

Prière que l’on récitait (et que l’on peut encore réciter) trois fois par jour au son de la cloche.

L’Ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie. Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue, Marie, etc.

«Voici la Servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole.»

Je vous salue, Marie, etc.

Et le verbe s’est fait chair. Et il a habité parmi nous.

Je vous salue, Marie, etc.

Priez pour nous Sainte Mère de Dieu. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

***

Lui, le Seigneur, qui ne fut engendré ni du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu. (Jn 1,13)

La Sainte du jour, mercredi 27 août 2008

Sainte Monique (+387)

Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable paîen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque saint Ambroise. C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Eglise. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.

http://fnicolay.free.fr/saints/27aout.htm

Antienne d'ouverture, 27 août 2008

La femme qui craint le Seigneur est seule digne de louange; ses enfants la bénissent, son mari fait son éloge. (Pr 31, 30.28)

mardi 26 août 2008

Antienne de la communion, mardi 26 août 2008

Tu nous as ordonné, Seigneur, de garder fidèlement tes préceptes; puissions-nous avancer au droit chemin selon tes commandements. (Ps 118, 4-5)
***
Comme il est difficile de t'obéir en tous points, Seigneur. Augmente en nous la volonté de t'obéir.

Analyse du credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, mardi 26 août 2008

…qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,…

Pour nous les hommes, et pour notre salut,
Il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint,
Il a pris chair de la Vierge Marie,
et S’est fait homme.

***

Ce qu’en dit l’Église catholique (Catéchisme de l’Église catholique):

456 Avec le Credo de Nicée-Constantinople, nous répondons en confessant : " Pour nous les hommes et pour notre salut Il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ".

484 L’Annonciation à Marie inaugure la " plénitude des temps " (Ga 4, 4), c’est-à-dire l’accomplissement des promesses et des préparations. Marie est invitée à concevoir Celui en qui habitera " corporellement la plénitude de la divinité " (Col 2, 9). La réponse divine à son " comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? " (Lc 1, 34) est donnée par la puissance de l’Esprit : " L’Esprit Saint viendra sur toi " (Lc 1, 35).

485 La mission de l’Esprit Saint est toujours conjointe et ordonnée à celle du Fils (cf. Jn 16, 14-15). L’Esprit Saint est envoyé pour sanctifier le sein de la Vierge Marie et la féconder divinement, lui qui est " le Seigneur qui donne la Vie ", en faisant qu’elle conçoive le Fils éternel du Père dans une humanité tirée de la sienne.

488 " Dieu a envoyé son Fils " (Ga 4, 4), mais pour lui " façonner un corps " (cf. He 10, 5) il a voulu la libre coopération d’une créature. Pour cela, de toute éternité, Dieu a choisi, pour être la Mère de Son Fils, une fille d’Israël, une jeune juive de Nazareth en Galilée, " une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David, et le nom de la vierge était Marie " (Lc 1, 26-27) :

Le Père des miséricordes a voulu que l’Incarnation fût précédée par une acceptation de la part de cette Mère prédestinée, en sorte que, une femme ayant contribué à l’œuvre de mort, de même une femme contribuât aussi à la vie (LG 56 ; cf. 61).

490 Pour être la Mère du Sauveur, Marie " fut pourvue par Dieu de dons à la mesure d’une si grande tâche " (LG 56). L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation la salue comme " pleine de grâce " (Lc 1, 28). En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute portée par la grâce de Dieu.

494 A l’annonce qu’elle enfantera " le Fils du Très Haut " sans connaître d’homme, par la vertu de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 28-37), Marie a répondu par " l’obéissance de la foi " (Rm 1, 5), certaine que " rien n’est impossible à Dieu " : " Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole " (Lc 1, 37-38). Ainsi, donnant à la parole de Dieu son consentement, Marie devint Mère de Jésus et, épousant à plein cœur, sans que nul péché la retienne, la volonté divine de salut, se livra elle-même intégralement à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce de Dieu, au mystère de la Rédemption (cf. LG 56) :

Comme dit S. Irénée, " par son obéissance elle est devenue, pour elle-même et pour tout le genre humain, cause de salut " (Hær. 3, 22, 4). Aussi, avec lui, bon nombre d’anciens Pères disent : " Le nœud dû à la désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi " (cf. ibid.) ; comparant Marie avec Eve, ils appellent Marie " la Mère des vivants " et déclarent souvent : " par Eve la mort, par Marie la vie " (LG 56).

495 Appelée dans les Évangiles " la mère de Jésus " (Jn 2, 1 ; 19, 25 ; cf. Mt 13, 55), Marie est acclamée, sous l’impulsion de l’Esprit, dès avant la naissance de son fils, comme " la mère de mon Seigneur " (Lc 1, 43). En effet, Celui qu’elle a conçu comme homme du Saint-Esprit et qui est devenu vraiment son Fils selon la chair, n’est autre que le Fils éternel du Père, la deuxième Personne de la Sainte Trinité. L’Église confesse que Marie est vraiment Mère de Dieu (Theotokos) (cf. DS 251).

497 Les récits évangéliques (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26-38) comprennent la conception virginale comme une œuvre divine qui dépasse toute compréhension et toute possibilité humaines (cf. Lc 1, 34) : " Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ", dit l’ange à Joseph au sujet de Marie, sa fiancée (Mt 1, 20). L’Église y voit l’accomplissement de la promesse divine donnée par le prophète Isaïe : " Voici que la vierge concevra et enfantera un fils " (Is 7, 14, d’après la traduction grecque de Mt 1, 23).

499 L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie (cf. DS 427) même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme (cf. DS 291 ; 294 ; 442 ; 503 ; 571 ; 1880). En effet la naissance du Christ " n’a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale " de sa mère (LG 57). La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la Aeiparthenos, " toujours vierge " (cf. LG 52).

500 A cela on objecte parfois que l’Écriture mentionne des frères et sœurs de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; 6, 3 ; 1 Co 9, 5 ; Ga 1, 19). L’Église a toujours compris ces passages comme ne désignant pas d’autres enfants de la Vierge Marie : en effet Jacques et Joseph, " frères de Jésus " (Mt 13, 55), sont les fils d’une Marie disciple du Christ (cf. Mt 27, 56) qui est désignée de manière significative comme " l’autre Marie " (Mt 28, 1). Il s’agit de proches parents de Jésus, selon une expression connue de l’Ancien Testament (cf. Gn 13, 8 ; 14, 16 ; 29, 15 ; etc.).

501 Jésus est le Fils unique de Marie. Mais la maternité spirituelle de Marie (cf. Jn 19, 26-27 ; Ap 12, 17) s’étend à tous les hommes qu’il est venu sauver : " Elle engendra son Fils, dont Dieu a fait ‘l’aîné d’une multitude de frères’ (Rm 8, 29), c’est-à-dire de croyants, à la naissance et à l’éducation desquels elle apporte la coopération de son amour maternel " (LG 63).

504 Jésus est conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie parce qu’il est le Nouvel Adam (cf. 1 Co 15, 45) qui inaugure la création nouvelle : " Le premier homme, issu du sol, est terrestre ; le second homme, lui, vient du ciel " (1 Co 15, 47). L’humanité du Christ est, dès sa conception, remplie de l’Esprit Saint car Dieu " lui donne l’Esprit sans mesure " (Jn 3, 34). C’est de " sa plénitude " à lui, tête de l’humanité rachetée (cf. Col 1, 18), que " nous avons reçu grâce sur grâce " (Jn 1, 16).

505 Jésus, le Nouvel Adam, inaugure par sa conception virginale la nouvelle naissance des enfants d’adoption dans l’Esprit Saint par la foi. " Comment cela se fera-t-il ? " (Lc 1, 34 ; cf. Jn 3, 9). La participation à la vie divine ne vient pas " du sang, ni du vouloir de chair, ni du vouloir d’homme, mais de Dieu " (Jn 1, 13). L’accueil de cette vie est virginal car celle-ci est entièrement donnée par l’Esprit à l’homme. Le sens sponsal de la vocation humaine par rapport à Dieu (cf. 2 Co 11, 2) est accompli parfaitement dans la maternité virginale de Marie.

506 Marie est vierge parce que sa virginité est le signe de sa foi " que nul doute n’altère " (LG 63) et de sa donation sans partage à la volonté de Dieu (cf. 1 Co 7, 34-35). C’est sa foi qui lui donne de devenir la mère du Sauveur : " Bienheureuse Marie, plus encore parce qu’elle a reçu la foi du Christ que parce qu’Elle a conçu la chair du Christ " (S. Augustin, virg. 3 : PL 40, 398).

508 Dans la descendance d’Eve, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. " Pleine de grâce ", elle est " le fruit le plus excellent de la Rédemption " (SC 103) : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.

511 La Vierge Marie a " coopéré au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libres " (LG 56). Elle a prononcé son oui " au nom de toute la nature humaine " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 30, 1) : Par son obéissance, elle est devenue la nouvelle Eve, mère des vivants.

***

Ce que j’en dis:

À suivre…

Le Saint du jour, mardi 26 août 2008

Saint Césaire d'Arles (470-542)

Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade en raison de ses austérités. Son abbé l'envoya se faire soigner à Arles et c'est là qu'il se lia d'amitié avec l'évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il se fit l'avocat de la population gallo-romaine. Il présida d'importants conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début d'une époque de barbarie, donnèrent à l'Eglise des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1740/Saint-Cesaire-d-Arles.html

Antienne d'ouverture, mardi 26 août 2008

Je suis le sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s'il crie vers moi dans les épreuves, je l'exauce; je suis son Dieu pour toujours.

lundi 25 août 2008

Antienne de la communion, lundi 25 août 2008

Mon berger, c'est le Seigneur: je ne manque de rien; sur de frais pâturages, il me laisse reposer. Il me mène auprès des eaux tranquilles et me fait revivre. (Ps 22,1-2)
***
J'associerai désormais ce passage célèbre des Psaumes à mon ancien professeur de science religieuse, Jacques Corriveau. Il donne vraiment l'image d'un homme calme et paisible, suivant le Vrai Berger. Vraiment, il ne manque de rien.

Un témoin de la lumière, lundi 25 août 2008


J’ai vu un de mes anciens professeurs de science religieuse du secondaire en fin de semaine. Il s’appelle Jacques Corriveau.

Cet homme est l’un des plus inspirants qu’il m’est été permis de connaître. Il avait un charisme à tout rompre. Il savait insuffler une idée et lui donner l’inertie essentielle pour qu’elle se fraie un chemin jusqu’au fond du cœur. Sa voix est si chaleureuse et c’est la gentillesse même incarnée. Il a su toucher mon âme à une époque où je n’étais encore sûre de rien.

Je me rappelle d’un pédagogue qui nous invitait à nous dépasser. Je me souviens d’un homme qui nous accompagnait à toutes les étapes de notre cheminement scolaire: il nous mettait en garde contre la paresse et la fainéantise; il nous encourageait à nous dépasser lorsqu’on atteignait nos limites. Je le revois nous exhorter à corriger nos défauts et à chercher au-dedans de nous les forces nécessaires à notre propre avancement. Je l’entends encore nous dire de travailler notre foi, nous rappelant qu’en ce domaine rien n’est jamais acquis. Mais personnellement, j’ai frais à ma mémoire deux faits (anodins ou importants, allez savoir) à propos de notre relation: un débat sur les miracles de notre Seigneur et l’exercice d’interprétation d’un dessin qui en disait plus long qu’on ne le croyait.

À propos du dit débat, Jacques nous enseignait à comprendre tout l’aspect symbolique des miracles. Prenons l’exemple récurrent de guérisons d’aveugles recouvrant la vue suite à l’imposition des mains de notre Seigneur. Pour Jacques, et la majorité des autorités catholiques, cela représente d’abord que Jésus à ouvert l’esprit des incroyants à la réalité de Jésus: qu’il est le fils de Dieu et qu’il est venu nous sauver de nos péchés.

Or, je ne l’entendais et je ne l’entends pas ainsi. Je suis en parfait accord avec les interprétations que l’Église a données aux miracles de Jésus. Mais selon moi, les miracles de notre Seigneur ont vraiment eu lieu et ceux-ci sont, d’abord et avant tout, un témoignage de la puissance de notre Dieu, Jésus Christ, Fils unique de Dieu.

Jacques mit fin à ce discours puisque je m’entêtais dans mes convictions. Il respecta ma croyance mais il me demanda de bien prendre en compte la portée symbolique des miracles du Messie relatés dans les Évangiles. Je suis entièrement d’accord avec ses propos.

À propos du dit dessin, Jacques nous a demandé dans l’année scolaire de dessiner sur une feuille une maison. Cette maison devait être entouré d’un soleil, d’une étendue d’eau, d’une clôture, d’un serpent, d’un chemin et je ne sais quel autre élément. Néanmoins, voici à quoi ressemblait ce dessin (voir ci-haut).

La maison représente son soi (plus vers la gauche représente une âme vivant dans les souvenirs et le passé; plus vers le haut représente une âme portée sur le rêve plutôt que sur le pragmatisme. Remarquez que ma maison a une cheminée fumante, ce qui représente une âme chaleureuse. Le soleil représente le père et l’eau représente la mère; dans mon croquis, on peut distinguer que le couple est très bien formé mais qu’il est assez distant de ma maison. Je ne me rappelle plus ce que représente le chemin et allez savoir pourquoi j’ai fait un rapace qui attaque le serpent. Le serpent représente la sexualité. Est-ce que je me sentais attaqué dans ma sexualité? Est-ce que je me sentais intimidé par les élèves qui avaient déjà plusieurs conquêtes à leur actif? La clôture représente les obstacles dans notre vie. Remarquez que la clôture est entre le serpent et la maison. Cette clôture est d’ailleurs presque sur le chemin.

Je suis encore hanté par ce dessin presque 16 ans plus tard. Ce fut mon premier vrai travail d’introspection. Je ne remercierai jamais assez Jacques Corriveau de m’avoir révélé à moi-même. Suite à cet exercice, j’ai changé ma perception des choses et j’ai décidé de me transformer pour atteindre une certaine maturité.

Merci encore Jacques pour tout ce que tu as fait. Les cours que tu as donnés ne l’ont pas été en vain. Je suis là pour en témoigner. Merci 1000 fois!

***

Ô notre Dieu et notre espérance, toi qui veille sur tout ce qui vit, veille particulièrement sur Jacques Corriveau, ton fidèle serviteur. Il chante son bonheur à la messe, il prie avec cœur et sincérité, il a toujours un sourire accroché sur son visage et il est un témoin vivant de ton fils bien-aimé. Intercède pour lui et son épouse dans tout ce qu’ils entreprennent. J’ai vu beaucoup de chrétiens mais peu comme eux: des chrétiens authentiques, des archétypes de la chrétienté. Amen!

Jacques Corriveau s'occupe du Renouveau Charismatique Catholique au Canada.
Apprenons ensemble ce que c'est à:

http://www.renouveaucharismatique.ca/

Le Saint du jour, lundi 25 août 2008

St-Louis
Louis IX de France,
Saint Louis, roi de France (+ 1270)

Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa soeur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Egypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mêche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." message d'un internaute.
- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences. On l’invoque aussi contre l’acidification de la bière." message d'un internaute.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1735/Saint-Louis.html

Antienne d'ouverture, lundi 25 août 2008

Seigneur, mon Dieu et mon salut, que ma prière parvienne jusqu'à toi; entends-moi qui t'implore.
(Ps 87, 2-4)

dimanche 24 août 2008

Chant de communion, dimanche 24 août 2008

Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, dit le Seigneur, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jn 6,54)

Le Saint du jour, 24 août 2008

Saint Barthélémy (Apôtre-1er siècle)

Barthélemy,
patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs, est selon la Bible l'un des douze apôtres accompagnant Jésus-Christ, d'après les Évangiles synoptiques de Matthieu, de Marc et de Luc. Fête le 24 août en Occident et le 25 août en Orient. La tradition l'identifie généralement au Nathanaël cité dans l'Évangile selon Jean, pour son association étroite avec l'apôtre Philippe. Il aurait évangélisé l’Arabie – où il aurait laissé un exemplaire en hébreu de l'évangile selon Matthieu – et la Perse.

Attribut : la dépouille de sa propre peau. Bien que certaines traditions affirment qu’il fut crucifié, noyé ou décapité, Barthélemy porte la dépouille de sa propre peau parce qu’il fut aussi écorché vif. Quelquefois, il tient en main le grand couteau qui servit à ce supplice. Jacques de Voragine dans la Légende dorée retient les trois hypothèses : "Sur le genre exact du martyre de saint Barthélémy les avis diffèrent : car saint Dorothée affirme expressément qu'il a été crucifié. Et il ajoute que son supplice eut lieu dans une ville d'Arménie nommée Albane, comme aussi qu'il fut crucifié la tête en bas. D'autre part, saint Théodore assure que l'apôtre a été écorché vif; et il y a encore d'autres historiens qui prétendent qu'il a eu la tête tranchée. Mais, au fait, cette contradiction n'est qu'apparente : car rien n'empêche de penser que le saint a d'abord été mis en croix, puis, pour plus de souffrances, écorché vif, et enfin décapité." D'après la tradition il est à l'origine, avec Jude, de l'Église apostolique arménienne.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Barth%C3%A9lemy_(ap%C3%B4tre)

Chant d'entrée, dimanche 24 août 2008

Écoute, Seigneur, réponds-moi. Sauve, ô mon Dieu, ton Serviteur qui compte sur toi. Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j'appelle tout le jour. (Ps 85, 1-3)

Antienne de la communion, samedi 23 août 2008

Glorifie le Seigneur, Jérusalem: il te nourrit de la fleur du froment. (Ps 147,12.14)

La Sainte du jour, samedi 23 août 2008

Sainte Rose de Lima (1586-1617)

Rose (de son nom de baptême Isabelle) est née en 1586 à Lima au Pérou d'une pauvre famille espagnole dont elle était la dixième enfant. Peu après l'âge de 4 ans, elle sut lire, sans l'avoir jamais appris, et se nourrira du récit de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle de vie spirituelle. Elle décide alors de consacrer sa vie à Dieu. En 1606, à 20 ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Mais, comme il n'y avait pas de couvent dans la ville où elle habitait, elle se refugie dans un minuscule ermitage, tout au fond du jardin de ses parents, où elle passera le restant de ses jours dans la prière et les mortifications. Elle bénéficia aussi de grâces mystiques telles que la méfiance de l'Inquisition lui valut plusieurs examens de la part des autorités religieuses, ses profondes réponses étonnèrent alors ses détracteurs. Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants abandonnés, des vieillards, des infirmes, et des malades. À sa mort en 1617 à l'âge de 31 ans, le peuple de Lima se précipita sur sa tombe pour y recueillir un peu de la terre qui la recouvrait.Elle fut canonisée dès 1671.

Sainte Rose de Lima vécut une vie de pénitence et de macérations. A l'exemple de sainte Catherine de Sienne, dès son enfance elle s'exerça au jeûne, refusant la viande et les fruits. Plus tard, elle ne mangea que du pain et de l'eau. Par des pénitences corporelles intenses, elle s'offrait à Dieu comme une victime sanglante pour le rachat des âmes du Purgatoire, et la conversion de tous les pêcheurs.

Dans ses méditations et ses prières, elle ressentait la douleur des hommes de toute origine et de toute confession et priait pour leur conversion.

Sainte Rose de Lima est Patronne des Amériques et des Philippines, Patronne du Pérou, Patronne de Lima, Patronne de la Police Nationale du Pérou, Patronne de l'Université Catholique du Pérou.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_de_Lima

Antienne d'ouverture, samedi 23 août 2008

Souviens-toi, Seigneur, de ton alliance, n'oublie pas plus longtemps les pauvres de ton peuple: lève-toi, Seigneur, défends ta cause, n'oublie pas le cri de ceux qui te cherchent. (Ps 73,20.19,22.23)

Antienne de la communion, vendredi 22 août 2008

Biendeureuse, toi qui as cru à l'accomplissement des paroles qui te furent dites de la part du Seigneur.
(cf. Lc 1, 45)

vendredi 22 août 2008

La Vierge Marie Reine, vendredi 22 août 2008

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu,

ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,

ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu,

ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu,
ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-sainte, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-digne, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-pure, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-illustre, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-glorieuse, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-précieuse, priez pour nous
Sainte Marie, Vierge très-juste, priez pour nous
Sainte Marie, Mère de la miséricorde, priez pour nous
Sainte Marie, Mère de la prudence, priez pour nous
Sainte Marie, Mère de l'obéissance,
priez pour nous
Sainte Marie, Mère de la grâce, priez pour nous
Sainte Marie, Mère de la pureté, priez pour nous
Sainte Marie, Mère de la confiance, priez pour nous
Sainte Marie, Mère de la patience, priez pour nous
Sainte Marie, Reine des cieux, priez pour nous
Sainte Marie, Reine des des Anges, priez pour nous
Sainte Marie, Reine des Patriarches, priez pour nous
Sainte Marie, Reine des Apôtres, priez pour nous
Sainte Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous
Sainte Marie, Reine de tous les saints, priez pour nous
Sainte Marie, source de l'humilité, priez pour nous
Sainte Marie, source de la piété, priez pour nous
Sainte Marie, source de la charité, priez pour nous
Sainte Marie, source de la grandeur, priez pour nous
Sainte Marie, source de la bonté, priez pour nous
Sainte Marie, source de la vérité, priez pour nous
Sainte Marie, source de la consolation, priez pour nous
Sainte Marie, source du salut, priez pour nous
Sainte Marie, source de la réparation, priez pour nous
Sainte Marie, source de la douceur, priez pour nous
Sainte Marie, source de la béatitude, priez pour nous
Sainte Marie, source de la beauté, priez pour nous
Sainte Marie, source de la perfection, priez pour nous
Sainte Marie, plus élevée que les cieux, priez pour nous
Sainte Marie, placée au-dessus des puissances, priez pour nous
Sainte Marie, plus estimable qu'une pierre précieuse,
priez pour nous

Sainte Marie, plus belle que la lune,
priez pour nous
Sainte Marie, plus précieuse qu'un trésor, priez pour nous
Sainte Marie, plus brillante que les étoiles, priez pour nous
Sainte Marie, qui êtes au-dessus de tout éloge, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable sagesse, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable science, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable indulgence, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable excellence, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable justice, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable milice, priez pour nous
Sainte Marie, fleur de la véritable joie,
priez pour nous
Sainte Marie, pierre la plus précieuse du ciel, priez pour nous
Sainte Marie, qui êtes sans tache, priez pour nous
Sainte Marie, porte du paradis, priez pour nous
Sainte Marie, route du bon conseil, priez pour nous
Sainte Marie, avocate des pécheurs, priez pour nous
Sainte Marie, élevée au-dessus de toutes les créatures,
priez pour nous

Sainte Marie, pendant toute l'éternité,
priez pour nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu.

R.Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Seigneur, protégez vos serviteurs, en leur accordant les bienfaits de la paix, et faites que, pleins de confiance en la protection de la bienheureuse vierge Marie, ils soient à l'abri des attaques de tous leurs ennemis. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Antienne d'ouverture, vendredi 22 août 2008

Humble servante du Seigneur, la Vierge Marie, notre Reine, se tient aux côtés du Christ. (Cf. Ps 44,10)

jeudi 21 août 2008

Antienne de la communion, jeudi 21 août 2008

Ma chair est la vraie nourriture, dit le Seigneur, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. (Jn 6, 55.56)

Le Saint du jour, jeudi 21 août 2008

Saint Christophe (+250)

Martyr, son culte est attesté dès le 5ème siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée. Son nom qui signifie "porte-Christ" l'a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport. Une belle légende le fait passeur d'un enfant au bord d'un torrent furieux, d'un enfant devenu si lourd que Christophe découvrit qu'il s'agissait de Jésus, celui qui a créé le monde.

Selon http://fnicolay.free.fr/saints/21aout.htm

***

Protège-moi sur les routes. Tu m'a déjà sauvé la vie plus de trois fois. Je sais toute l'importance de ton intercession dans mon travail de livreur. Veille aussi sur tous les camionneurs de tous genres. Notre travail est dangereux et on a besoin de toi pour nous préserver des accidents de la route. Merci encore pour tout ce que tu as fait pour moi.

Antienne d'ouverture, jeudi 21 août 2008

Prêtres du Seigneur, bénissez le Seigneur! Saints et humbles de coeur, louez Dieu! (Dn 3,84.87)

mercredi 20 août 2008

Antienne de la communion, mercredi 20 août 2008

Vraiment, dit le Seigneur, vous qui avez tout quitté pour me suivre, vous recevrez le centuple et vous aurez en héritage la vie éternelle. (Mt 19,27-29)
***
Prends patience mon Seigneur; je suis en train de tout quitter pour te suivre. Je m'achemine lentement mais sûrement vers la vie éternelle.

Analyse du Credo-Symbole des Apôtres-Credo Nicée-Constantinople, mercredi 20 août 2008

Je crois en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur…

Ce que j’en dis:
Le Mystère de l’Incarnation: Dieu s’est fait homme.
«Tu lui donneras le nom de Jésus (Yeshua)» dit l’ange Gabriel.
Yeshua signifie Dieu sauve.
Il est le Sauveur du monde.

Jésus a-t-il existé?
Certains concluent que Jésus n’est qu’un mythe solaire,
Dont l’astre s’est levé à l’Orient,
Et les douze apôtres représentent les douze signes du zodiaque.

Moi, je sais que Jésus a existé
(je vous l’expliquerai prochainement).
Ce n’est pourtant pas l’objet central de notre foi.
C’est le sens qu’Il donne à l’Univers,
C’est ce qu’Il signifie pour les hommes qui fonde notre foi.

Il y eu un homme nommé Jésus,
Christ Jésus, né de Dieu, né du Vrai, du seul Dieu.
Il était la lumière du monde.
Et les ténèbres ne l’ont point comprise. (Jn 1,5)

Il est le Seigneur parce qu’Il règne sur Tout.
Il règne même sur la mort et son règne n’a pas de fin.
Parce qu’Il est ressuscité
Puisqu’Il est pareil au Père: immortel.

Heureux celui qui croit sans avoir vu. (Jn 20,29)
Celui qui a des yeux pour lire qu’il lise et qu’il comprenne.
Celui qui a un cœur pour accueillir qu’il accueille le Don de Dieu.
Celui qui croit accueille la merveille presqu’inconcevable:

Le mystère de Dieu fait homme; vrai Dieu et vrai homme.
Également: le mystère de Dieu dans le Pain eucharistique.
Celui qui prétend que c’est pure invention ne sait pas ce qu’il dit.
Les chrétiens sont là pour en témoigner:
Il est là au cœur de nos vies.

Le Saint du jour, mercredi 20 août 2008

Saint Bernard (1090-1153)

A quoi pouvait rêver dans l'éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne? de chasses ou de tournois? de chants de guerre ou de galantes conquêtes? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l'âge de vingt-trois ans. D'autant qu'il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d'absolu... Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l'abbaye dont il restera père-abbé jusqu'à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d'Europe devenant, comme on a pu l'écrire, «la conscience de l'Eglise de son temps». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l'empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu'à l'action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d'Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l'oppose à l'Ordre de Cluny dont il jugeait l'interprétation de la règle de saint Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1702/Saint-Bernard-de-Clairvaux.html

Antienne d'ouverture, mercredi 20 août 2008

Saint Bernard a reçu la bénédiction du Seigneur; il a trouvé grâce devant Dieu son Sauveur, car il appartient à la race de ceux qui cherchent Dieu. (Ps 23.5,6)
***
Le puis-je moi aussi?

mardi 19 août 2008

Antienne de la communion, mardi 19 août 2008

L'esprit et l'Épouse disent: "Viens!" Amen! Viens, Seigneur Jésus! (Ap 22,17)

Le Saint du jour, mardi 19 août 2008

Saint Jean Eudes (1601-1680)

Né à Ri, Orne et décédé à Caen, est un prêtre français.

Après ses études secondaires et théologiques à Caen, il entre en 1623 dans la toute récente Congrégation de l'Oratoire de France, (Oratorien) à Paris, où il est accueilli par son fondateur, le cardinal Pierre de Bérulle.

Ordonné prêtre et revenu en 1632 dans sa Normandie natale pour y prêcher des missions populaires, il constate le peu de suites que de tels efforts peuvent connaître en l'absence d'un clergé formé et instruit. C'est l'époque où, en conformité avec les directives du concile de Trente, l'Église commence à créer des séminaires.

En 1641, il fonde à Caen un ordre, la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Charité, destiné à recevoir des prostituées dans des foyers ou "refuges" bientôt répandus à travers le monde.

En 1643, Jean Eudes quitte l'Oratoire qui n'avait pas vocation à encadrer des séminaires, et il en fonde un à Caen. L'actuel séminaire de Basse Normandie, à Caen, porte aujourd'hui le nom de Séminaire Saint-Jean Eudes.

Il crée ensuite une société de prêtres voués tant à la formation des séminaristes et du clergé qu'aux prédications populaires dans les paroisses : la Société des prêtres de Jésus et de Marie, dite des Eudistes. Il institue des séminaires en Normandie puis en Bretagne.

Saint Jean Eudes, initiateur du culte liturgique des cœurs de Jésus et Marie, est un des grands maîtres de l'école française de spiritualité au XVIIe siècle : on lui doit un ensemble d'ouvrages dont plusieurs continuent à être édités.

Au XVIIIe siècle, les Eudistes combattent le jansénisme. L'ordre est supprimé lors de la Révolution française, mais est reconstitué en 1826.

La maison généralice est à Rome. Les Eudistes sont présents en Amérique du Nord (collège Jean-Eudes à Montréal), centrale et du Sud ainsi qu'en Afrique.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Jean_Eudes

***

Ô Dieu Tout-Puissant et miséricordieux, qui, pour promouvoir le culte des sacrés Coeurs de Jésus et de Marie, avez enflammés la volonté de Saint Jean Eudes, permettez par son intermédiaire que nous soyons instruits par les exemples de vertus de celui dont nous rappelons les pieux mérites.

Antienne d'ouverture, mardi 19 août 2008

Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle; mets ta joie dans le Seigneur: il comblera les désirs de ton coeur. (Ps 36, 3-4)
***
Ne désespérez jamais en le Seigneur. Ne jalousez pas le méchant. Tendez le plus possible vers la perfection. Dieu donne des forces à celui qui lui reste fidèle.

lundi 18 août 2008

Antienne de la communion, lundi 18 août 2008

Le Seigneur veille sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent son amour, pour les préserver de la mort, les garder en vie aux jours de famine. (Ps 32,18-19)
***
Pourquoi peu de gens te craignent? Pourquoi peu de gens se placent sous le signe de ton amour? On dirait que la majorité ne craint point la mort. Comme s'ils vivaient éternellement. Pourquoi ne crient-t-ils pas famine?

Comment peuvent-ils se passer de ton pain, le Pain de vie, le Pain qui rassasie véritablement? Comment peuvent-ils se passer de ta parole? Cela me dépasse.


Veille quand même sur eux, puisque notre Père fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.(Mt 5,45)

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres-Credo Nicée-Constantinople, lundi 18 août 2008

Symbole des Apôtres

Et en Jésus-Christ, son Fils unique
notre Seigneur,...








Credo de Nicée-Constantinople


Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ
le Fils unique de Dieu,
né du père avant tous les siècles:
Il est Dieu, né de Dieu,
Lumière, né de la Lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé,
de même nature que le Père,
et par Lui tout a été fait.
***
Je crois en Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu...

Et en Jésus-Christ, son Fils unique notre Seigneur...

Ce qu'en dit l'Église catholique (Catéchisme de l'Église Catholique):

424 Mûs par la grâce de l’Esprit Saint et attirés par le Père nous croyons et nous confessons au sujet de Jésus : " Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant " (Mt 16, 16). C’est sur le roc de cette foi, confessée par S. Pierre, que le Christ a bâti son Église (cf. Mt 16, 18 ; S. Léon le Grand, serm. 4, 3 : PL 54, 151 ; 51, 1 : PL 54, 309B ; 62, 2 : PL 350C-351A ; 83, 3 : PL 54, 432A).

427 " Dans la catéchèse, c’est le Christ, Verbe incarné et Fils de Dieu, qui est enseigné – tout le reste l’est en référence à lui ; et seul le Christ enseigne, tout autre le fait dans la mesure où il est son porte-parole, permettant au Christ d’enseigner par sa bouche (...). Tout catéchiste devrait pouvoir s’appliquer à lui-même la mystérieuse parole de Jésus : ‘Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé’ (Jn 7, 16) "

429 C’est de cette connaissance amoureuse du Christ que jaillit le désir de L’annoncer, d’" évangéliser ", et de conduire d’autres au " oui " de la foi en Jésus-Christ. Mais en même temps se fait sentir le besoin de toujours mieux connaître cette foi. A cette fin, en suivant l’ordre du Symbole de la foi, seront d’abord présentés les principaux titres de Jésus : le Christ, le Fils de Dieu, le Seigneur (article 2). Le Symbole confesse ensuite les principaux mystères de la vie du Christ : ceux de son Incarnation (article 3), ceux de sa Pâque (articles 4 et 5), enfin ceux de sa glorification (articles 6 et 7).

430 Jésus veut dire en hébreu : " Dieu sauve ". Lors de l’Annonciation, l’ange Gabriel lui donne comme nom propre le nom de Jésus qui exprime à la fois son identité et sa mission (cf. Lc 1, 31). Puisque " Dieu seul peut remettre les péchés " (Mc 2, 7), c’est lui qui, en Jésus, son Fils éternel fait homme " sauvera son peuple de ses péchés " (Mt 1, 21). En Jésus, Dieu récapitule ainsi toute son histoire de salut en faveur des hommes.

432 Le nom de Jésus signifie que le nom même de Dieu est présent en la personne de son Fils (cf. Ac 5, 41 ; 3 Jn 7) fait homme pour la rédemption universelle et définitive des péchés. Il est le nom divin qui seul apporte le salut (cf. Jn 3, 5 ; Ac 2, 21) et il peut désormais être invoqué de tous car il s’est uni à tous les hommes par l’Incarnation (cf. Rm 10, 6-13) de telle sorte qu’" il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes par lequel nous puissions être sauvés " (Ac 4, 12 ; cf. Ac 9, 14 ; Jc 2, 7).

436 Christ vient de la traduction grecque du terme hébreu " Messie " qui veut dire " oint ". Il ne devient le nom propre de Jésus que parce que celui-ci accomplit parfaitement la mission divine qu’il signifie. En effet en Israël étaient oints au nom de Dieu ceux qui lui étaient consacrés pour une mission venant de lui. C’était le cas des rois (cf. 1 S 9, 16 ; 10, 1 ; 16, 1. 12-13 ; 1 R 1, 39), des prêtres (cf. Ex 29, 7 ; Lv 8, 12) et, en de rares cas, des prophètes (cf. 1 R 19, 16). Ce devait être par excellence le cas du Messie que Dieu enverrait pour instaurer définitivement son Royaume (cf. Ps 2, 2 ; Ac 4, 26-27). Le Messie devait être oint par l’Esprit du Seigneur (cf. Is 11, 2) à la fois comme roi et prêtre (cf. Za 4, 14 ; 6, 13) mais aussi comme prophète (cf. Is 61, 1 ; Lc 4, 16-21). Jésus a accompli l’espérance messianique d’Israël dans sa triple fonction de prêtre, de prophète et de roi .

438 La consécration messianique de Jésus manifeste sa mission divine. " C’est d’ailleurs ce qu’indique son nom lui-même, car dans le nom de Christ est sous-entendu Celui qui a oint, Celui qui a été oint et l’Onction même dont il a été oint : Celui qui a oint, c’est le Père, Celui qui a été oint, c’est le Fils, et il l’a été dans l’Esprit qui est l’Onction " (S. Irénée, hær. 3, 18, 3). Sa consécration messianique éternelle s’est révélée dans le temps de sa vie terrestre lors de son baptême par Jean quand " Dieu l’a oint de l’Esprit Saint et de puissance " (Ac 10, 38) " pour qu’il fût manifesté à Israël " (Jn 1, 31) comme son Messie. Ses œuvres et ses paroles le feront connaître comme " le saint de Dieu " (Mc 1, 24 ; Jn 6, 69 ; Ac 3, 14).

441 Fils de Dieu, dans l’Ancien Testament, est un titre donné aux anges (cf. Dt 32, 8 ; Jb 1, 6), au peuple de l’Élection (cf. Ex 4, 22 ; Os 11, 1 ; Jr 3, 19 ; Si 36, 11 ; Sg 18, 13), aux enfants d’Israël (cf. Dt 14, 1 ; Os 2, 1) et à leurs rois (cf. 2 S 7, 14 ; Ps 82, 6). Il signifie alors une filiation adoptive qui établit entre Dieu et sa créature des relations d’une intimité particulière. Quand le Roi-Messie promis est dit " fils de Dieu " (cf. 1 Ch 17, 13 ; Ps 2, 7), cela n’implique pas nécessairement, selon le sens littéral de ces textes, qu’il soit plus qu’humain. Ceux qui ont désigné ainsi Jésus en tant que Messie d’Israël (cf. Mt 27, 54) n’ont peut-être pas voulu dire davantage (cf. Lc 23, 47).

442 Il n’en va pas de même pour Pierre quand il confesse Jésus comme " le Christ, le Fils du Dieu vivant " (Mt 16, 16) car celui-ci lui répond avec solennité : " Cette révélation ne t’est pas venue de la chair et du sang mais de mon Père qui est dans les cieux " (Mt 16, 17). Parallèlement Paul dira à propos de sa conversion sur le chemin de Damas : " Quand Celui qui dès le sein maternel m’a mis à part et appelé par sa grâce daigna révéler en moi son Fils pour que je l’annonce parmi les païens... " (Ga 1, 15-16). " Aussitôt il se mit à prêcher Jésus dans les synagogues, proclamant qu’il est le Fils de Dieu " (Ac 9, 20). Ce sera dès le début (cf. 1 Th 1, 10) le centre de la foi apostolique (cf. Jn 20, 31) professée d’abord par Pierre comme fondement de l’Église (cf. Mt 16, 18).

443 Si Pierre a pu reconnaître le caractère transcendant de la filiation divine de Jésus Messie, c’est que celui-ci l’a nettement laissé entendre. Devant le Sanhédrin, à la demande de ses accusateurs : " Tu es donc le Fils de Dieu ", Jésus a répondu : " Vous le dites bien, je le suis " (Lc 22, 70 ; cf. Mt 26, 64 ; Mc 14, 61). Bien avant déjà, Il s’est désigné comme " le Fils " qui connaît le Père (cf. Mt 11, 27 ; 21, 37-38), qui est distinct des " serviteurs " que Dieu a auparavant envoyés à son peuple (cf. Mt 21, 34-36), supérieur aux anges eux-mêmes (cf. Mt 24, 36). Il a distingué sa filiation de celle de ses disciples en ne disant jamais " notre Père " (cf. Mt 5, 48 ; 6, 8 ; 7, 21 ; Lc 11, 13) sauf pour leur ordonner " vous donc priez ainsi : Notre Père " (Mt 6, 9) ; et il a souligné cette distinction : " Mon Père et votre Père " (Jn 20, 17).

444 Les Évangiles rapportent en deux moments solennels, le Baptême et la transfiguration du Christ, la voix du Père qui Le désigne comme son " Fils bien-aimé " (cf. Mt 3, 17 ; 17, 5). Jésus se désigne Lui-même comme " le Fils Unique de Dieu " (Jn 3, 16) et affirme par ce titre sa préexistence éternelle (cf. Jn 10, 36). Il demande la foi " au nom du Fils unique de Dieu " (Jn 3, 18). Cette confession chrétienne apparaît déjà dans l’exclamation du centurion face à Jésus en croix : " Vraiment cet homme était Fils de Dieu " (Mc 15, 39). Dans le mystère pascal seulement le croyant peut donner sa portée ultime au titre de " Fils de Dieu ".

446 Dans la traduction grecque des livres de l’Ancien Testament, le nom ineffable sous lequel Dieu s’est révélé à Moïse (cf. Ex 3, 14), YHWH, est rendu par Kyrios (" Seigneur "). Seigneur devient dès lors le nom le plus habituel pour désigner la divinité même du Dieu d’Israël. C’est dans ce sens fort que le Nouveau Testament utilise le titre de " Seigneur " à la fois pour le Père, mais aussi, et c’est là la nouveauté, pour Jésus reconnu ainsi comme Dieu lui-même (cf. 1 Co 2, 8).

447 Jésus lui-même s’attribue de façon voilée ce titre lorsqu’il discute avec les Pharisiens sur le sens du Psaume 109 (cf. Mt 22, 41-46 ; cf. aussi Ac 2, 34-36 ; He 1, 13), mais aussi de manière explicite en s’adressant à ses apôtres (cf. Jn 13, 13). Tout au long de sa vie publique ses gestes de domination sur la nature, sur les maladies, sur les démons, sur la mort et le péché, démontraient sa souveraineté divine.

448 Très souvent, dans les Évangiles, des personnes s’adressent à Jésus en l’appelant " Seigneur ". Ce titre exprime le respect et la confiance de ceux qui s’approchent de Jésus et qui attendent de lui secours et guérison (cf. Mt 8, 2 ; 14, 30 ; 15, 22 ; e.a.). Sous la motion de l’Esprit Saint, il exprime la reconnaissance du mystère divin de Jésus (cf. Lc 1, 43 ; 2, 11). Dans la rencontre avec Jésus ressuscité, il devient adoration : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " (Jn 20, 28). Il prend alors une connotation d’amour et d’affection qui va rester le propre de la tradition chrétienne : " C’est le Seigneur ! " (Jn 21, 7).

449 En attribuant à Jésus le titre divin de Seigneur, les premières confessions de foi de l’Église affirment, dès l’origine (cf. Ac 2, 34-36), que le pouvoir, l’honneur et la gloire dus à Dieu le Père conviennent aussi à Jésus (cf. Rm 9, 5 ; Tt 2, 13 ; Ap 5, 13) parce qu’il est de " condition divine " (Ph 2, 6) et que le Père a manifesté cette souveraineté de Jésus en le ressuscitant des morts et en l’exaltant dans sa gloire (cf. Rm 10, 9 ; 1 Co 12, 3 ; Ph 2, 11).

450 Dès le commencement de l’histoire chrétienne, l’affirmation de la seigneurie de Jésus sur le monde et sur l’histoire (cf. Ap 11, 15) signifie aussi la reconnaissance que l’homme ne doit soumettre sa liberté personnelle, de façon absolue, à aucun pouvoir terrestre, mais seulement à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ : César n’est pas " le Seigneur " (cf. Mc 12, 17 ; Ac 5, 29). " L’Église croit (...) que la clé, le centre et la fin de toute histoire humaine se trouve en son Seigneur et Maître " (GS 10, § 2 ; cf. 45, § 2).

451 La prière chrétienne est marquée par le titre " Seigneur ", que ce soit l’invitation à la prière " le Seigneur soit avec vous ", ou la conclusion de la prière " par Jésus-Christ notre Seigneur " ou encore le cri plein de confiance et d’espérance : " Maran atha " (" le Seigneur vient ! ") ou " Marana tha " (" Viens, Seigneur ! ") (1 Co 16, 22) : " Amen, viens, Seigneur Jésus ! " (Ap 22, 20).

Ce qu'en disent les protestants (Petit Catéchisme):

Je crois que Jésus-Christ, vrai Dieu, né du Père de toute éternité, vrai homme, né de la vierge Marie, est mon Seigneur. Il m'a racheté, moi perdu et condamné, en me délivrant du péché, de la mort et de la puissance du diable; non point à prix d'or ou d'argent, mais par son saint et précieux sang, par ses souffrances et sa mort innocentes, afin que je lui appartienne et que je vive dans son Royaume, pour le servir éternellement dans la justice, dans l'innocence et la félicité, comme lui-même, étant ressuscité des morts, vit et règne éternellement. C'est ce que je crois fermement.

Ce qu'en disent les juifs (selon la tradition talmudique):

Jésus, appelé encore Ben-Stada ou Ben-Pandera, est né hors mariage. Sa mère, Miriam ou Stada, coiffeuse pour femmes, avait pour époux Paphos ben Juda et pour amant Pandera. D'origine royale, elle s'était, dit-on, mal conduite avec un charpentier. Jésus séjourna en Égypte où il apprit l'art de la magie auprès d'habiles sorciers. Revenu en Palestine, il s'entoura de quelques disciples et n'eut pas de peine à séduire les foules d'Israël par de nombreux prodiges. Il se moquait des paroles des sages et entraînait au péché la multitude. Dans ses discours entachés d'hérésies, il se disait Dieu et prétendait monter un jour au ciel. Aussi fut-il excommunié et on finit même par l'arrêter. Au cours de son procès, à Lydda, un héraut avait invité la population à venir témoigner sans crainte en sa faveur: personne ne se présenta. Condamné par le tribunal, comme séducteur et apostat, il fut lapidé un vendredi, la veille de la Pâque, puis pendu ou crucifié, à l'âge de 33 ans. Aux dires de quelques rabbins, Ponce Pilate aurait fait lui-même exécuter la sentence. Après sa mort, Jésus a été puni dans la géhenne au moyen d'ordures bouillantes. Il est exclu à jamais du monde à venir.

Ce que j'en dis:

À suivre...

La Sainte du jour, lundi 18 août 2008

Ste-Hélène

Impératrice byzantine (+ 329)
Impératrice et mère de l'empereur Constantin.
Fille de domestiques et servante d'auberge , elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu'il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour sainte Hélène. Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d'honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal. Chrétienne, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les "grottes mystiques" chères aux chrétiens : celle
de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l'attente de la Résurrection, celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.
***
Le récit de la découverte de la Sainte-Croix selon la Légende Dorée

Arrivée à Jérusalem, Hélène fit mander devant elle tous les savants juifs de la région. Et ceux-ci, effrayés, se disaient l’un à l’autre : "Pour quel motif la reine peut-elle bien nous avoir convoqués ?"

Alors l’un d’eux, nommé Judas, dit : "Je sais qu’elle veut apprendre de nous où se trouve le bois de la croix sur laquelle a été crucifié Jésus. Or mon aïeul Zachée a dit à mon père Simon, qui me l’a répété en mourant : "Mon fils, quand on t’interrogera sur la croix de Jésus, ne manque pas à révéler où elle se trouve, faute de quoi on te fera subir mille tourments ; et cependant ce jour-là sera la fin du règne des Juifs, et ceux-là règneront désormais qui adoreront la croix, car l’homme qu’on a crucifié était le Fils de Dieu !" Et j’ai dit à mon père : "Mon père, si nos aïeux ont su que Jésus était le fils de Dieu, pourquoi l’ont-ils crucifié ?" Et mon père m’a répondu "Le Seigneur sait que mon père Zachée s’est toujours refusé à approuver leur conduite. Ce sont les Pharisiens qui ont fait crucifier Jésus, parce qu’il dénonçait leurs vices. Et Jésus est ressuscité le troisième jour, et est monté au ciel en présence de ses disciples. Et mon oncle Étienne a cru en lui ; ce pourquoi les Juifs, dans leur folie, l’ont lapidé. Vois donc, mon fils, à ne jamais blasphémer Jésus ni ses disciples."

Ainsi parla Judas ; et les Juifs lui dirent "Jamais nous n’avons entendu rien de pareil." Mais lorsqu’ils se trouvèrent devant la reine, et que celle-ci leur demanda en quel lieu Jésus avait été crucifié, tous refusèrent de la renseigner si bien qu’elle ordonna qu’ils fussent jetés au feu. Alors les Juifs, épouvantés, lui désignèrent Judas, en disant "Princesse, cet homme-ci, fils d’un prophète sait toutes choses mieux que nous, et te révèlera ce que tu veux connaître !"

Alors la reine les congédia tous à l’exception de Judas, à qui elle dit "Choisis entre la vie et la mort ! Si tu veux vivre, indique-moi le lieu qu’on appelle Golgotha, et dis-moi où je pourrai découvrir la croix du Christ !" Judas lui répondit "Comment le saurais-je puisque deux cents ans ses sont écoulés depuis lors, et qu’à ce moment, je n’étais pas né ?" Et la reine "Je te ferai mourir de faim, si tu ne veux pas me dire la vérité !" Sur quoi elle fit jeter Judas dans un puits à sec, et défendit qu’on lui donnât aucune nourriture.

Le septième jour, Judas, épuisé par la faim, demanda à sortir du puits, promettant de révéler où était la croix. Et comme il arrivait à l’endroit où elle était cachée, il sentit dans l’air un merveilleux parfum d’aromates ; de telle sorte que, stupéfait, il s’écria "En vérité, Jésus, tu es le sauveur du monde !"

Or, il y avait en ce lieu un temple de Vénus qu’avait fait construire l’empereur Adrien, de façon que quiconque y viendrait adorer le Christ parût en même temps adorer Vénus. Et, pour ce motif, les chrétiens avaient cessé de fréquenter ce lieu. Mais Hélène fit raser le temple ; après quoi Judas commença lui-même à fouiller le sol et découvrit, à vingt pas sous terre, trois croix qu’il fit aussitôt porter à la reine.

Restait seulement à connaître celle de ces croix où avait été attaché le Christ. On les posa toutes trois sur une grande place, et Judas, voyant passer le cadavre d’un jeune homme qu’on allait enterrer, arrêta le cortège, et mit sur le cadavre l’une des croix, puis une autre. Le cadavre restait toujours immobile. Alors Judas mit sur lui la troisième croix ; et aussitôt le mort revint à la vie.

D’autres historiens racontent que c’est Macaire, évêque de Jérusalem, qui reconnut la vraie croix, en ravivant par elle une femme déjà presque morte. Et saint Ambroise affirme que Macaire reconnut la croix à l’inscription placée jadis par Pilate au-dessus d’elle.

Judas se fit ensuite baptiser, prit le nom de Cyriaque, et, à la mort de Macaire, fut ordonné évêque de Jérusalem. Or sainte Hélène, désirant avoir les clous qui avaient transpercé Jésus, demanda à l’évêque de les rechercher. Cyriaque se rendit de nouveau sur le Golgotha, et se mit en prière ; et aussitôt, étincelants comme de l’or, se montrèrent les clous, qu’il s’empressa de porter à la reine. Et celle-ci, s’agenouillant et baissant la tête, les adora pieusement.

Jacques de Voragine - La légende dorée


Antienne d'ouverture, lundi 18 août 2008

Je t'appelle, mon Dieu, car tu peux me répondre; écoute-moi! Entends ce que je dis. Garde-moi comme la prunelle de l'oeil; sois mon abri, protège-moi. (Ps 16,6.8)

dimanche 17 août 2008

Chant de communion, dimanche 17 août 2008

Je suis le pain vivant venu du ciel, dit le Seigneur; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. (Jn 6,51)

Le Saint du jour, dimanche 17 août 2008

Saint Hyacinthe
Frère prêcheur en Pologne (+ 1257)
Originaire de Silésie, il devient prêtre en Pologne à Cracovie et entre dans l'Ordre des Dominicains, après avoir rencontré saint Dominique à Rome.
Il est à l'origine de nombreux couvents en Pologne, en Prusse, en Lituanie et en Russie.
Canonisé en 1594.

Selon Nominis

Chant d'entrée, dimanche 17 août 2008

Dieu, notre bouclier, regarde: vois le visage de ton Christ. Un jour passé dans ta maison en vaut pour moi plus que mille. (Ps 83, 10-11)

Antienne de la communion, samedi 16 août 2008

Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé. (Mc 11,24)

Le Saint du jour, samedi 16 août 2008

Saint Étienne de Hongrie (975-1038)

Roi de Hongrie, il fut le premier à consacrer un royaume à la Vierge Marie. Il avait été baptisé lors de la conversion de son père vers 982. Il épousa sainte Gisèle, la soeur de l'empereur d'Allemagne Henri II. Couronné roi de Hongrie avec l'approbation du pape Sylvestre II, il consacra les quarante années de son règne à organiser et christianiser son nouveau royaume, fondant huit évêchés et de nombreux monastères, faisant venir des missionnaires de Bavière ou de Bohême, construisant de nombreuses églises pour les fidèles. Il a laissé le souvenir d'un grand roi, d'un homme irréprochable et d'une immense bonté.

Selon Nominis