dimanche 28 septembre 2008

Chant de communion, dimanche 28 septembre 2008

À ceci nous avons reconnu l'Amour: Jésus a donné sa vie pour nous; nous devons donc, à notre tour, donner notre vie pour nos frères. (1Jn 3,16)

Le Saint du jour, 28 septembre 2008

Saint Venceslas (907-929)

Vratislas, duc de Bohème, laissait deux fils en mourant : Venceslas, l'héritier âgé de treize ans, et Boleslas, de deux années plus jeune. Drahomira leur mère exerça la régence, mais restait attaché à l'ancien culte comme Boleslas, alors que Venceslas était devenu chrétien. Durant les cinq années de sa régence, elle persécuta les chrétiens et Venceslas lui-même devait se cacher pour entendre la messe. A 18 ans, quand il monta sur le trône, il construisit des églises, ouvrit des monastères, rappela les prêtres exilés. Il gouvernait sagement et ses moeurs étaient pures. Il fut assassiné par son frère qui convoitait le trône et avait pris la tête du parti païen. Boleslas l'attaqua par surprise devant l'église où il se rendait à la messe. Venceslas ne tira pas son épée :" Je ne serai pas fratricide. Je te pardonne." Il avait vingt-trois ans.

Selon http://fnicolay.free.fr/saints/28septembre.htm

Chant d'entrée, dimanche 28 septembre 2008

Tu nous as traités, Seigneur, en toute justice, car nous avons péché, nous n'avons pas écouté tes commandements. Mais, pour l'honneur de ton nom, traite-nous selon la richesse de ta miséricorde. (Dn 3,31.29.30.43.42)

Antienne de la communion, samedi 27 septembre 2008

Proclamons l'amour du Seigneur, ses merveilles pour les hommes: il a rassasié ceux qui avaient faim et désaltéré ceux qui avaient soif. (Ps 106,8.9)

Le Saint du jour, samedi 27 septembre 2008

Saint Vincent de Paul (1581-1660)

Saint Vincent de Paul[1], né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 - mort le 27 septembre 1660, est renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens - dont il était aumônier -, des enfants trouvés et des paysans ignorants. Aumônier de la reine Margot, épouse de Henri IV, puis curé de campagne à Clichy, précepteur des enfants de Philippe de Gondi.

Né à Pouy (actuelle Saint-Vincent-de-Paul), près de Dax, en 1581. Fils d'un paysan de Gascogne, Vincent de Paul expérimente dès son enfance les conditions d'existence des plus démunis. Après des études de théologie à Dax et à Toulouse, il est ordonné prêtre en 1600, à l'âge de 19 ans, à Château-l'Évêque en Dordogne.

Vraisemblablement capturé en 1605 par des pirates en se rendant de Marseille à Narbonne, il s'évade de Tunis à l'issue de deux années d'emprisonnement, puis devient prêtre de paroisse et précepteur dans la famille de Gondi.

Curé de Clichy, puis de Châtillon-les-Dombes, dans l'Ain en 1617, avec les dames aisées de la ville, il fonde les Dames de la Charité pour venir en aide aux pauvres par leurs ressources.

Aumônier général des galères en 1619. Il devient le supérieur du premier monastère parisien de l'ordre de la Visitation Sainte-Marie après la mort de François de Sales, en 1622.

Grâce au soutien financier de madame de Gondi, il fonda, en 1625, la Congrégation de la Mission. Vouée à l'évangélisation des pauvres des campagnes, la congrégation prendra le nom de Lazaristes lorsqu'elle s'installera dans l'ancien prieuré Saint-Lazare à Paris, en 1632. Vincent de Paul, qui formera de nombreux prêtres, crée un séminaire de la Mission. Les premiers Lazaristes seront envoyés à Madagascar en 1648.

En 1633, il fonde la Compagnie des Filles de la Charité. Les Filles de la Charité, aussi appelées Sœurs de saint Vincent de Paul, sont vouées au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres ; il en confie la formation à Louise de Marillac. Cette institution est à l'origine de l'hôpital des Enfants-Trouvés de Paris.

Vincent organise également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes des guerres de Religion. Bien que membre de la compagnie du Saint-Sacrement, il prêche pour la modération à l'égard des protestants, puis s'oppose au jansénisme.

Saint Vincent et Anne d'Autriche
Saint Vincent et Anne d'Autriche

Louis XIII l'appela pour mourir dans ses bras le 14 mai 1643

Il est ensuite nommé au "Conseil de Conscience" (Conseil de Régence pour les affaires ecclésiastiques) par la régente Anne-d'Autriche dont il est le confesseur.

Il fonde encore un hospice pour les personnes agées, qui deviendra l'hôpital de la Salpêtrière en 1657.

Décédé le 27 septembre 1660, Vincent est proclamé saint par le pape Clément XII, le 16 juin 1737.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Vincent_de_Paul

Antienne d'ouverture, samedi 27 septembre 2008

L'Esprit du Seigneur est sur moi, dit Jésus, parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, apporter aux opprimés la libération. (Lc 4,18;Is 61,1)

Antienne de la communion, vendredi 26 septembre 2008

Soit que je vive, soit que je meure, la grandeur du Christ sera manifestée dans mon existence. En effet, pour moi vivre c'est le Christ, et mourir serait un avantage.
(Ph 1,20-21)

Les Saints du jour, vendredi 26 septembre 2008

Saints Jean de Bréboeuf et Isaac Jogues, prêtres, et leurs compagnons, martyrs, patrons secondaires du Canada (+1642-1649)

Appelés généralement "martyrs canadiens", six jésuites et deux laïcs "donnés aux missions" furent mis à mort entre 1642 et 1649. Les relations ont conservé des récits émouvants de leur fidélité au Chrit jusqu'au martyre.

Antienne d'ouverture, vendredi 26 septembre 2008

Célébrons nos martyrs avec joie: ils sortent de la grande épreuve; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau. (Cf. Ap 7,14)

Antienne de la communion, jeudi 25 septembre 2008

Seigneur, je le crois: tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, celui qui vient dans le monde. (Jn 11,27)

Le Saint du jour, jeudi 25 septembre 2008

Bienheureux Hermann Contract
Ecolâtre à Reichenau (+ 1054)
Il était perclus et on lui donna le surnom de "Contractus". Fils du comte von Alshausen dans le pays de Bade en Allemagne, il vécut toute sa vie à l'abbaye de Reichenau. Il ne pouvait marcher seul, sa langue remuait peu et ses mains avaient peine à tenir quoi que ce soit. Mais il fut sans aucun doute l'un des plus grands savants de son temps. On l'appelait aussi "la Merveille du siècle". Mathématiques et astronomie, histoire et poésie, rien ne lui était étranger. Il inventa un astrolabe, une machine à calculer, plusieurs instruments de musique. "Chantre de la Vierge Marie, il composa le chant "Ave Maris stella" et on lui attribue non sans raison "l'Alma Redemptoris Mater" et le "Salve Regina". Il disait de lui: "Je suis le rebut des pauvres du Christ qui marche à la traîne des philosophes, plus lent d'esprit qu'un ânon."
Il a toujours porté le titre de bienheureux, reconnu ainsi par les Bollandistes et non par le martyrologe romain.

Selon Nominis

Antienne d'ouverture, jeudi 25 septembre 2008

Seigneur, je suis sûr de ton amour: mon coeur est dans la joie, car tu me sauves; je veux chanter au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait. (Ps 12,6)

mercredi 24 septembre 2008

Antienne de la communion, mercredi 24 septembre 2008

La femme vaillante, qui donc peut la trouver? Ses doigts s'ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main aux malheureux. (Pr 31,10a.20)

La Sainte du jour, mercredi 24 septembre 2008

Bienheureuse Émilie Tavernier-Gamelin (Bl.)

Née à Montréal en 1800, Émilie Tavernier apprend de sa mère qui est Dieu-Providence. Au fil des épreuves que sont la mort de ses parents, de sa sœur, de deux de ses frères, puis celle de ses enfants et de son mari, Jean-Baptiste Gamelin, germe en son cœur une compassion profonde. Les itinérants, les orphelins, les sans-travail, les prisonniers, les sourds, les isolés, les malades, voilà sa famille. Émilie gagne des parentes et amies à ses gestes de dévouement. À la demande de Mgr Bourget, la Congrégation des Sœurs de la Providence est fondée en 1843. Engagée comme laïque, puis comme religieuse, Émilie Tavernier-Gamelin demeure un modèle pour notre temps parce que «des pauvres, il y en aura toujours parmi nous».

Selon Prions en Église, septembre 2008

Antienne d'ouverture, mercredi 24 septembre 2008

À ceux qui l'ont servi dans leurs frères et soeurs, le Seigneur dit: "Venez les bénis de mon Père. J'avais faim... j'avais soif... j'étais malade et vous m'avez visité... Vraiment, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait." (Mt 25,34-36.40)

Antienne de la communion, mardi 23 septembre 2008

Je suis avec vous tous les jours, dit le Seigneur Jésus, jusqu'à la fin des temps. (Mt 28,20)

Le Saint du jour, mardi 23 septembre 2008

Saint Padre Pio (1887-1968)

Francesco Forgione, né le 25 mai 1887 à Pietrelcina (province de Campanie, Italie), mort le 23 septembre 1968), plus connu sous le nom de Padre Pio, capucin et prêtre italien. Il prend le nom de Pio quand il rejoint l'ordre des frères mineurs capucins. Il a été canonisé par l'Église catholique romaine en 2002.

Né de Orazio Forgione, agriculteur, et de Giuseppa Da Nunzio, il est baptisé le lendemain à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges) de Pietrelcina, où il mènerait une jeunesse pieuse, durant laquelle il aurait eu des visions mystiques ; dès cinq ans, Jésus-Christ lui serait également apparu.[1] À quinze ans, il a ses premières extases[1]. Il rejoint l'Ordre des frères mineurs capucins le 22 janvier 1903 à Morcone. En raison de sa santé fragile, il retourne dans sa famille, puis est envoyé dans divers couvents.

Il est ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910. Nommé prêtre à Santa Maria degli Angeli de Pietrelcina , il est à partir du 4 septembre 1916, au couvent de San Giovanni Rotondo. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans le corps médical italien (19171918).

Dés 1911, il signale à son confesseur, l'apparition depuis un an, de signes rouges et de douleurs vives aux mains et aux pieds.[2]

Le 5 août 1918 puis le 20 septembre 1918, il manifeste des symptômes qui seront appelés transverbération (transpercement spirituel du cœur avec saignement) et stigmates (plaies du Christ sanguinolentes aux mains, aux pieds et au thorax), qu'il cherche à cacher avec des mitaines[3]. Certains témoins disent avoir pu voir au travers des trous de ses mains qui n'auraient donc pas été superficielles[3]. D'après le témoignage du Padre Pio :

« Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang. Je sentis mon coeur blessé par un dard de feu... Ce personnage disparut à ma vue et je m'aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! »[3]

Dès 1919, le Saint-Office s'occupe de son cas et mande le Dr L. Romanelli, de l'hôpital de Barletta, qui l'examine plusieurs fois en 1919 et 1920 :

« La blessure du thorax montre clairement qu'elle n'est pas superficielle. Les mains et les pieds sont transpercés de part en part. »[3]

« Je ne peux trouver une formulation clinique qui m'autorise à classer ces plaies. »[4]

En 1919, un médecin athée, le Pr Bignami, fait poser des scellés sur les bandages, pour écarter l'hypothèse de l'utilisation volontaire d'acide sur les plaies[3] En 1920 et 1925, le Dr Festa réexamine le Padre et conclut à :

« ... des phénomènes, reliés harmonieusement entre eux, qui se soustraient au contrôle des recherches objectives et de la science. »[3]

De 1924 à 1928, trois visiteurs apostoliques viendront enquêter auprès de lui. Des médecins et des psychiatres l'examinent. Il est alors déclaré sain et sincère.[3]

Il est dès lors très critiqué, non du fait de son état, mais à cause des débordement des fidèles ; il est aussi remis en cause par sa hiérarchie qui voit dans sa popularité une menace et une dérive, et on l'oblige le 23 mai 1931 à cesser toutes activités publiques, en célébrant la messe dans la chapelle intérieure puis dans sa cellule[1], ce qui ne l'empêchait pas de faire preuve de phénomènes surnaturels, notamment par des fragrances insolites projetées à distance, en plus de l'odeur de sainteté qui l'accompagnait habituellement.[5]

Durant toute sa vie, il aurait subi presque quotidiennement les attaques physiques et morales de « Satan » dont les « cosaques »[6], comme il les nommait, seraient venu nuitamment le frapper, faisant tant de bruit dans le monastère que certains moines, terrifiés, auraient demandé leur mutation.

Le Padre Pio est considéré par certaines personnes comme un des grands saints thaumaturges [7] du XXe siècle, ayant accompli une multitude de miracles de guérison instantanée en présence de nombreux témoins.[3] On lui prête également le don de bilocation (apparition simultanée en deux endroits)[3] , en plus de phénomènes particuliers telle l'hyperthermie (température très élevée du corps, au delà de 48°)[8] ou l'inédie (abstention prolongée de nourriture ou de boisson au delà de deux mois)[9] ou la connaissance de langues qui lui étaient étrangères[10]. La lévitation, bien qu'attestée par la rumeur, ne reçoit que le seul témoignage du Padre lui-même.[11].

Le 14 juillet 1933 le Saint-Office l'autorise à nouveau à célébrer des messes et à entendre des confessions.

Le 9 janvier 1940, il ébauche les plans pour une Casa Sollievo della Sofferenza « Maison pour soulager la souffrance ». Le dispensaire ouvre en 1954, mais l'inauguration officielle n'a lieu que le 5 mai 1956. À la même époque, le Padre Pio fonde des Groupes de prière afin de guérir et soulager les âmes.

Dès 1947, des mesures sont à nouveau prises à San Giovanni Rotondo suite à la visite du père général de l'ordre des Capucins, qui constate un certain désordre liturgique à cause de la piété excessive de certains fidèles.

Le 30 juillet 1960 un nouveau visiteur apostolique vient constater les troubles et suite à sa visite, le Saint-Office entreprend de limiter les apparitions publiques du Padre Pio qui a acquis une renommée en tant qu'ouvrier de miracles, œuvrant jusqu'à 19 heures par jour au sein de son église. Vingt millions de personnes ont assisté à ses messes, et cinq millions s'y sont confessés.[12] On lui prête des guérisons miraculeuses de paralysies, tuberculoses, fractures, broncho-pneumonies, méningites, cécité et autres cancers, etc. et dont il attribue toujours humblement l'action à Jésus ou Marie[11] De plus, de nombreuses personnes déclarent s'être converties à la suite d'une rencontre avec lui. Ce n'est qu'à la demande expresse du pape Paul VI, qu'il est à nouveau pleinement autorisé à effectuer son office sans restriction, à partir du 30 janvier 1964.

Le 7 juillet 1968, le Padre Pio est victime d'une attaque. Le 22 septembre 1968, il célèbre la messe solennelle du cinquantenaire de ses stigmates. Le soir même il reçoit l'extrême onction et s'éteint quelques heures plus tard, tôt le matin du 23 septembre 1968.

Le corps de Padre Pio ne comportait aucune trace de stigmates ou de cicatrices lors de l'examen post-mortem. Ce qui est interprété par certains comme un ultime miracle.

Selon Yves Chiron, « Lors des funérailles, alors que son cadavre reposait déjà dans la crypte, la foule de fervents réunis au dehors chanta des cantiques particulièrement aimés du Padre Pio. Soudain, on entendit des exclamations de joie : le Padre Pio apparaissait, souriant, le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule ! On voyait nettement sa bure, jusqu’au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de « Miraculo ! » de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux. Et ce dernier revint avec l’information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre. Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu’il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l’ordre d’ouvrir la fenêtre de la cellule du Padre et de tendre un drap blanc. Eh bien ! après un « Ah » de déception de la foule, retentirent soudain des « Oh ! Oh ! » joyeux et amusés : la « photo vivante » du Padre apparaissait à la fois sur toutes les vitres de cette façade du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces. »

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Padre_Pio

Antienne d'ouverture, mardi 23 septembre 2008

L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération. (Lc 4,18)

Antienne de la communion, lundi 22 septembre 2008

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits. (Ps 102,2)

Le Saint du jour, lundi 22 septembre 2008

Saint Maurice (+3e siècle)

Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Egypte la légion qui s'y trouvait cantonnée. Il n'aurait pu tomber plus mal. Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens. Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier. Telle est du moins la légende de la Légion thébaine. Ce qui est vrai sans doute, c'est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne. Ce pourquoi ils furent exécutés. Au siècle suivant, une basilique s'élevait à cet endroit.
Empereur, nous sommes tes soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu. A toi, nous devons le service militaire, à Lui une conscience pure. Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi, mais nous estimons que c’est un crime que de les ensanglanter en massacrant des innocents. Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain. Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu avec le premier
Actes des Martyrs de saint Maurice

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1897/Saint-Maurice.html

Antienne d'ouverture, lundi 22 septembre 2008

Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie. (Ps 46,2)

Chant de communion, dimanche 21 septembre 2008

Je suis le Bon Pasteur, dit le Seigneur; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.(Jn 10,14)

dimanche 21 septembre 2008

Le Saint du jour, dimanche 21 septembre 2008

Saint Mathieu (Apôtre, Évangéliste et Martyr, 1er siècle)

A Capharnaüm, il y avait un poste de douane. Le fonctionnaire qui tenait ce poste s'appelait Lévi ou Matthieu. Il était fils d'Alphée. Un matin, Jésus l'appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus. A quelle attente secrète répond-il ainsi ? En tout cas, il explose de joie, suit Jésus, l'invite à dîner, invite ses amis. Le fonctionnaire méticuleux devient missionnaire et, choisi comme apôtre, il sera aussi le premier évangéliste, relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus. Ce publicain, méprisé par les scribes, est pourtant le plus juif des quatre évangélistes : 130 citations de l'Ancien Testament. Par la suite, la Tradition lui fait évangéliser l'Ethiopie.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1066/Saint-Matthieu.html

Chant d'entrée, dimanche 21 septembre 2008

Je suis le sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s'il crie vers moi dans les épreuves, je l'exauce; je suis son Dieu pour toujours.

Antienne de la communion, samedi 20 septembre 2008

Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, dit le Seigneur, moi aussi, je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. (Mt 10,32)

Les Saints du jour, samedi 20 septembre 2008

Saints André Kim, Paul Chong








et leurs compagnons (1839, 1846 et 1866+)


Fondée au début du XVIIe siècle grâce à quelques laïcs, l'Église de Corée connut la persécution en 1839, 1846 et 1866. Parmi les 103 saints martyrs, se trouvent André Kim Taegon, prêtre, et Paul Chong Hasang, apôtre laïc. Ces saints martyrs ont été canonisés par Jean-Paul II lors de sa visite en Corée en 1984.

Selon Prions en Église, septembre 2008

Antienne d'ouverture, samedi 20 septembre 2008

Sur la terre de Corée, les martyrs ont versés leur sang pour le Christ; aussi ont-ils reçu leur récompense dans le ciel.

vendredi 19 septembre 2008

Antienne de la communion, vendredi 19 septembre 2008

Je suis venu, dit le Seigneur, pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance.(Jn 10,10)

Le Saint du jour, vendredi 19 septembre 2008

Saint Janvier (+305)

Évêque de Bénévent (Italie). Arrêté alors qu’il est en train de rendre visite à des diacres emprisonnés, il subit le martyr en leur compagnie sous le règne de Dioclétien. Saint-Janvier a été rendu célèbre grâce à un phénomène inexpliqué par lequel un échantillon de son sang conservé dans une ampoule, hermétiquement fermée, se liquéfie tous les ans à deux reprises : le jour de sa fête, et le dimanche qui précède le premier dimanche de mai. Saint-Janvier est le patron des banques de sang. Il est invoqué pour faire cesser une éruption volcanique.

Selon le Calendrier des Saints et des dictons
http://www.saint-dicton.com/


Antienne d'ouverture, vendredi 19 septembre 2008

Portons notre regard vers l'homme à qui le ciel est donné pour trône; la foule des anges l'adore en chantant d'une seule voix:"Voici Celui dont le pouvoir subsiste pour les siècles".

Antienne de la communion, jeudi 18 septembre 2008

Heureux les miséricordieux: ils obtiendront miséricorde! Heureux les coeurs purs: ils verront Dieu!(Mt 5,7-8)

jeudi 18 septembre 2008

Le Saint du jour, jeudi 18 septembre 2008
















Saint Joseph de Cupertino (1603-1663)


Fils d’un modeste charpentier du Royaume de Naples, il ne connaît jamais son père, qui décède peu de temps avant sa naissance. Sa naissance même a lieu dans des conditions très pénibles. Vers l’âge de 8 ans, Joseph commence à être l’objet de manifestations extatiques qui inquiètent beaucoup sa mère, qui décide de le placer comme apprenti chez un cordonnier. À 17 ans, il demande à être admis chez les Frères Mineurs, mais il est refusé en raison de son manque d’éducation. En 1620, les moines Capucins qui l’acceptent comme Frère Lai, mais ses expériences mystiques lui valent d’être rapidement exclu. Il est finalement accepté par les Franciscains du couvent de Grotella, près de Cupertino, où il est affecté aux soins des bêtes de somme. Après de nombreux efforts pour étudier, il est finalement admis au sacerdoce en 1628. À partir de ce moment, sa vie se déroule au rythme de ses extases, qui se manifestent sous la forme de lévitations qui se déclenchent automatiquement chaque fois qu’il entend le son d’une cloche d’église ou prononcer le nom de Dieu, de la Vierge et des Saints ou qu’il est en contact avec un objet de piété, c’est-à-dire très souvent! Seuls les ordres de son supérieur sont capables de le ramener au sol. Dénoncé à l’inquisition, il subit un procès à l’issue duquel il est déclaré innocent. Ce don particulier, qui le rend célèbre, est aussi la cause de ses nombreux transferts d’un monastère à un autre car ses expériences perturbent l’ordre qui règne habituellement dans ces maisons.

Saint-Joseph de Cupertino est le patron des équipages aériens (pilotes et personnel de bord) et le protecteur des personnes qui voyagent en avion. Il est invoqué pour venir en aide aux personnes qui doivent passer un examen.

Selon les Saints du calendrier et des dictons
http://www.saint-dicton.com/

Antienne d'ouverture, jeudi 18 septembre 2008

Adorons Dieu dans sa sainte demeure; il fait habiter les siens tous ensemble dans sa maison; c'est lui qui donne force et puissance à son peuple. (Ps 67,6-7.36)

mercredi 17 septembre 2008

Antienne de la communion, mercredi 17 septembre 2008

Nous avons reconnu l'amour de notre Dieu; nous le croyons: Dieu est amour. (1Jn 4,16)

Le Saint du jour, mercredi 17 septembre 2008

Saint Robert Bellarmin (+1621)

Il était originaire de Montepulciano en Toscane. Neveu du pape Marcel II, il vient à Rome, entre chez les Jésuites et enseigne avec éclat au Collège romain pendant onze ans. Nommé cardinal, il fut quelque temps archevêque de Capoue, puis passa le reste de sa vie à superviser les Congrégations (services) romaines. Le roi d'Espagne s'opposa à ce qu'il devint pape. Il resta un homme simple, courtois, et brillant dans les sciences ecclésiastiques. Galilée n'eût jamais été condamné si on avait accepté d'écouter notre saint jésuite.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saints_1148.html

Antienne d'ouverture, mercredi 17 septembre 2008

Que toute la terre se prosterne devant toi: Seigneur, qu'elle chante pour toi, qu'elle chante à la gloire de ton nom, Dieu très-haut. (Ps 65,4)

Antienne de la communion, mardi 16 septembre 2008

Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. (Mt 20,28)

Le Saint du jour, mardi 16 septembre 2008

Saint Corneille (+253)

Corneille
est le vingt et unième pape et succède à Fabien, 16 mois après le décès de celui-ci le 10 janvier 250. En effet, la persécution de l'empereur Dèce est d'une telle violence que les chrétiens de Rome doivent attendre plus d'un an pour élire un nouvel évêque. Dans ce contexte difficile, l'organisation administrative de l'Église, mise en place par Fabien, prouve son efficacité et permet une prise de décision collective des divers clercs. Cependant la primauté de l'Église de Rome est déjà affirmée et pour répondre aux sollicitations des autres Églises les clercs font appel à Novatien, auteur de nombreux ouvrages et qui possède selon les critères de l'époque une belle plume. Novatien en est persuadé: il est le seul à pouvoir être élu nouvel évêque de Rome.

En mars 251 l'élection a lieu et surprise : c'est le prêtre Corneille qui est élu. La raison en est simple. De nombreux chrétiens, lors de la persécution de Dèce, ont abjuré leur foi par peur ou opportunisme. Ils sont nombreux à vouloir rentrer dans l'Église à nouveau. Deux attitudes s'opposent alors : les intransigeants autour de Novatien, et ceux adeptes du pardon qui réussissent à faire élire Corneille. Un nouveau schisme apparaît alors car trois évêques italiens acceptent de sacrer Novatien alors que la quasi-totalité des autres Églises reconnaissent Corneille. Un synode, réuni en automne 251, avec l'évêque Denys d'Alexandrie et Cyprien de Carthage, approuve la mansuétude de Corneille et excommunie Novatien pour sa dureté envers les repentis.

Le patriarche Fabien d'Antioche partisan, comme de nombreux évêques orientaux, de plus de fermeté, est le destinataire d'une lettre envoyée par Corneille ou celui-ci argumente son point de vue (Clavis Patrum Graecorum 1850-1854). Les fragments que nous possédons encore révèlent que Rome à cette époque (milieu du IIIe siècle) compte environ 150 ecclésiastiques chrétiens dont 7 diacres, 46 prêtres et...52 exorcistes.

Corneille est déporté sur ordre de l'empereur Trébonien Galle à Centumcellae Civitavecchia à la fin de l'année 252 où il meurt de façon naturelle semble-t-il probablement en 253. Son corps est ramené à Rome et déposé dans la catacombe de Saint-Calixte.

Une légende bretonne l'identifie à un Saint Cornély.

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_(pape)

Antienne d'ouverture, mardi 16 septembre 2008

Les épreuves affluent sur les justes, mais chaque fois le Seigneur les délivre; il veille sur chacun de leurs os, pas un ne sera brisé. (Ps 33,20-21)

lundi 15 septembre 2008

Antienne de la communion, lundi 15 septembre 2008

Si vous avez part aux souffrances du Christ, réjouissez-vous: lorsque se manifestera sa gloire, cette joie ne connaîtra plus de limites. (1P 4,13)

Notre-Dame des Douleurs, lundi 15 septembre 2008

Marie est intimement associé à la mission de son fils Jésus, dans sa souffrance et sa glorification. La pensée de Marie au pied de la croix a aidé beaucoup de chrétiens à trouver un sens à leurs souffrances et à les assumer dans l'espérance d'une résurrection glorieuse.

Selon Prions en Église, septembre 2008

Antienne d'ouverture, lundi 15 septembre 2008

Le vieillard Syméon dit à la Vierge Marie: "Vois: ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division, et toi-même, ton coeur sera transpercé comme par une épée. (Lc 2,34-35)

dimanche 14 septembre 2008

Chant de communion, dimanche 14 septembre 2008

Quand j'aurai été élevé de terre, dit le Seigneur. j'attirerai à moi tous les hommes. (Jn 12,32)

Exaltation de la Croix, dimanche 14 septembre 2008

Quand, à Jérusalem, la reine sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, fut convaincue d'avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la vraie croix du Christ, elle fit édifier en ce lieu, avec l'aide de son fils, une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre. Cette basilique qui eut pour nom "Résurrection" fut consacrée un 14 septembre. Par la suite, ce jour fut choisi pour célébrer une fête qu'on appela "Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix" parce que son rite principal consistait en une ostension solennelle d'une relique de la vraie croix. Ce geste manifestait devant tous que la Croix est glorieuse parce qu'en elle la mort est vaincue par la vie. La fête se répandit à Constantinople où elle connut un éclat nouveau à partir du 7ème siècle parce que les Perses infidèles s'étaient emparés de Jérusalem et avaient emporté dans leur pays la vraie Croix comme trophée de victoire. L'empereur Heraclius alla la reprendre et ramena triomphalement à Constantinople le symbole de la victoire du Christ sur la mort. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l'Eglise et des parcelles de cette relique furent distribuées à travers le monde chrétien.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1850/Exaltation-de-la-sainte-Croix.html

Chant d'entrée, dimanche 14 septembre 2008

Que la seule fierté soit la croix de notre Seigneur Jésus Christ. En lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection; par lui, nous sommes sauvés et délivrés. (Ga 6,14)

Antienne de la communion, samedi 13 sptembre 2008

Nous proclamons un Messie crucifié, le Christ, puissance et sagesse de Dieu. (1Col 1,23-24)

Le Saint du jour, samedi 13 septembre 2008

Saint Jean Chrysostome (+407)

Saint Jean Chrysostome, né à Antioche à une date inconnue entre 344 et 354, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de Chrysostome (en grec ancien χρυσόστομος / khrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Cependant, sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.

Sa famille, chrétienne, appartient à la bourgeoisie d'Antioche. Son père, officier dans l'armée syrienne, trouve la mort alors que Jean est encore enfant. Il est alors élevé par sa mère. Devenu adolescent, il reçoit l'enseignement du célèbre orateur et professeur de rhétorique Libanios. Il témoigne avoir mené une jeunesse désordonnée et avoir été « enchaîné par les appétits du monde » (Du Sacerdoce, I, 3), pour s'accuser ensuite d'avoir été gastronome, amateur d'éloquence judiciaire et de théâtre.

À 18 ans, il demande le baptême, après avoir rencontré l'évêque Mélétios. Il commence alors à suivre des cours d'exégèse auprès de Diodore de Tarse. Après avoir terminé ses études supérieures, il reçoit les ordres mineurs, puis s'installe en ermite aux portes d'Antioche, et se consacre à la théologie. Il compose alors son traité Du Sacerdoce, influencé par les idées de Grégoire de Nazianze. Selon Jean, le monachisme n'est pas la seule voie menant à la perfection. Si le moine, menant une vie recluse, éloignée des tentations, peut plus facilement atteindre son but, Jean juge plus méritante encore la voie du prêtre, qui se consacre au milieu des périls du monde au salut de ses prochains (VI, 5) :

« Le moine qui mettrait ses travaux et ses sueurs en comparaison avec le sacerdoce tel qu'il doit être exercé, y verrait autant de différence qu'entre les conditions de sujet et d'empereur. »

Durant l'hiver 380381, il est ordonné diacre par Mélétios à Antioche. Quelques années plus tard, il est ordonné prêtre. Il devient alors prédicateur et directeur spirituel. Il poursuit son travail d'écriture, et rédige de nombreux traités : pour consoler une veuve, sur le remariage, sur l'éducation, sur la pratique de cohabitation de moines et de moniales, etc. Il acquiert une certaine célébrité pour son talent d'orateur : des fidèles prennent des notes de ses homélies.

En 397, Nectaire, archevêque de Constantinople, trouve la mort. Au terme d'une bataille de succession acharnée, l'empereur Arcadius choisit Jean. Il s'élève alors avec une grande force contre la corruption des mœurs et la vie licencieuse des grands, ce qui lui attire beaucoup de haines violentes. Il destitue les prêtres qu'il juge indignes, parmi lesquels l'évêque d'Éphèse, et ramène de force à leur couvent les moines vagabonds. Il s'attaque également aux hérétiques, aux Juifs et aux païens : « Les Juifs et les païens doivent apprendre que les chrétiens sont les sauveurs, les protecteurs, les chefs et les maîtres de la cité » (Homélies sur les statues, I, 12). Il eut un langage ordurier vis-à-vis de juifs, il les traitait de porcs s'agissant d'eux il disait : « La synagogue est pire qu’un bordel. C’est l’antre de vauriens et le repaire de bêtes sauvages. Le temple de démons se consacrant à des cultes idolâtres ».

Il impose son autorité aux diocèses d'Asie mineure alentour. Répugnant à ses devoirs de représentation, il prend seul ses repas et impose un mode de vie frugal et austère à son entourage.

S'il s'attire rapidement l'inimité des classes supérieures et de ses évêques, il jouit au départ de la faveur du couple impérial. Lorsque Jean ordonne le retour des reliques de saint Phocas, l'impératrice Eudoxie se charge en personne de porter la châsse à travers la ville, ce dont Jean la remercie ensuite vivement dans une homélie. En 399, son influence parvient à sauver l'eunuque Eutrope, disgracié et réfugié dans la cathédrale. Cependant, l'inimité de la cour impériale va croissant. Jean finit par blesser vivement Eudoxie en lui reprochant l'accaparement d'une somme appartenant à la veuve Callitrope et des biens d'une autre veuve : il aurait comparé l'impératrice à l'infâme reine Jézabel de l'Ancien Testament.

En 402, Jean est pris dans l'affaire de Théophile, patriarche d'Alexandrie, accusé publiquement de tyrannie et d'injustice par un groupe de moines disciples d'Origène. Ces derniers font appel à Jean, qui tente de se récuser, mais doit finalement accepter de présider un synode, convoqué par l'empereur, devant lequel Théophile est censé se présenter. Théophile engage alors la lutte contre son juge, en rassemblant tous les mécontents. Arrivant finalement à Constantinople en juin 403, Théophile est accompagné d'une armada d'évêques égyptiens. L'affaire se retourne alors contre Jean : il est convoqué par ces évêques pour répondre des accusations formulées contre lui. Jean est alors déposé et condamné, condamnation ratifiée par Arcadius.

Il est aussitôt rappelé par l'impératrice, qui a fait une fausse couche et y voit un avertissement du Ciel. Cependant, les accusations reprennent contre lui. Jean se montre particulièrement peu diplomate, commençant un sermon par une allusion à Hérodiade réclamant la tête de Jean le Baptiste. Finalement, il est une deuxième fois condamné et exilé à Cucusus, en Petite Arménie. Peu de temps après, il doit se réfugier au château d'Arabisse pour fuir une incursion des Isauriens. En 407, il est envoyé à Pithyos, sur la mer Noire, aux confins de l'Empire. Affaibli par la maladie, Jean meurt au cours du voyage près de Comane dans le Pont. Selon la tradition, ses derniers mots sont « gloire à Dieu en toutes choses » (doxa to theo pantôn eneken).

Selon Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Chrysostome

Antienne d'ouverture, samedi 13 septembre 2008

Tu auras toujours sur tes lèvres les paroles que je t'ai données, dit le Seigneur; et je recevrai ton offrande sur mon autel. (Is 59,21; 56,7)

vendredi 12 septembre 2008

Antienne de la communion, vendredi 12 septembre 2008

Tous les âges me diront bienheureuse, parce que Dieu s'est penché sur son humble servante. (cf. Lc 1,48)

Le Saint Nom de Marie, vendredi 12 septembre 2008

Le Seigneur Dieu l’a bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles. Célébrée à partir de 1513 en Espagne, cette fête fut étendue à l'Eglise universelle en 1684 en reconaissance de la victoire de Vienne contre les Turcs.

«Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge.»

«Votre nom, ô Marie, dit
saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce!» – Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l’appelle la Clef du Ciel. «Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons…» Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du nom de Marie faite par les Saints.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.
(source:
Paroisse Vallée de l'Aisne)

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10396/Le-saint-nom-de-Marie.html

Antienne d'ouverture, vendredi 12 septembre 2008

Ne m'abandonne pas, Seigneur, mon Dieu, ne reste pas loin de moi. Hâte-toi de venir à mon aide, toi, ma force et mon salut. (Ps 37,22-23)

jeudi 11 septembre 2008

Antienne d'ouverture, jeudi 11 septembre 2008

Heureux les artisans de paix: ils seront appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le Royaume des cieux est à eux! (Mt 5,9-10)

Le Saint du jour, jeudi 11 septembre 2008

Saint Adelphe (+ 670)
Abbé de Remiremont

Il avait reçu toute sa formation au monastère de Luxeuil, puis il entra à l'abbaye d'Habendum (Remiremont) qu'avait fondée son oncle, saint Romaric. Il se retira à l'abbaye de Luxeuil après avoir gouverné l'abbaye de Remiremont dans les Vosges.
Voir aussi sur le site internet du diocèse de Saint-Dié, le début de l'évangélisation du pays de Remiremont.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1832/Saint-Adelphe.html

Antienne d'ouverture, jeudi 11 septembre 2008

Aimez vos ennemis, dit le Seigneur, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
(Lc 6,27.28)

Antienne de la communion, mercredi 10 septembre 2008

Qu'il est précieux, ton amour, ô mon Dieu! En lui s'abritent les hommes. (Ps 35,8)

La Sainte du jour, mercredi 10 septembre 2008

Sainte Ines Takeya (+ 1622)
Martyre à Nagasaki, et le groupe appelé "Grand Martyre du Japon"

Elle fait partie d'un groupe de trente martyrs japonais qui furent décapités à Nagasaki et dont nous avons parlé avec le bienheureux Charles Spinola. C'était une veuve de quarante-cinq ans et elle était coupable d'avoir donné asile, en tout bien tout honneur, à des missionnaires chrétiens.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/10/9/2008/10-Septembre-2008.html

Antienne d'ouverture, mercredi 10 septembre 2008

Donne la paix, Seigneur, à ceux qui t'espèrent: ne fais pas mentir les paroles de tes prophètes; exauce la prière de ton peuple. (cf. Si 36,18)

Antienne de la communion, mardi 9 septembre 2008

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique; ainsi, celui qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. (Jn 3,16)

Antienne de la communion, mardi 9 sptembre 2008

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique; ainsi, celui qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. (Jn 3,16)

Le Saint du jour, mardi 9 septembre 2008


Saint Pierre Claver (+1654)

Espagnol; sa naissance fut le fruit des prières de ses parents. A vingt ans, il entra au noviciat des Jésuites. Il se lia avec le saint vieillard Alphonse Rodriguez, Jésuite comme lui, et qui fut canonisé le même jour que lui, le 8 janvier 1888. Alphonse avait compris, d'après une vision, que Pierre Claver devait être un apôtre de l'Amérique; il lui en souffla au coeur le désir, et le jeune religieux obtint, en effet, de ses supérieurs, de s'embarquer pour les missions du nouveau monde.

A son arrivée en Amérique, il baisa la terre qu'il allait arroser de ses sueurs. Il se dévoua corps et âme au salut des esclaves, pénétra dans les magasins où on les entassait, les accueillit avec tendresse, pansa leurs plaies, leur rendit les plus dégoûtants services et s'imposa tous les sacrifices pour alléger les chaînes de leur captivité. Il en convertit, par ces moyens héroïques, une multitude incalculable. Quand fut venu le moment de ses voeux, Pierre Claver obtint d'y ajouter celui de servir les esclaves jusqu'à sa mort; il signa ainsi sa formule de profession: Pierre, esclave des nègres pour toujours.

Les milliers d'esclaves de Carthagène étaient tous ses enfants; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner. Il ne vivait que pour eux. Aux hommes qui lui demandaient à se confesser, il disait: "Vous trouverez des confesseurs dans la ville; moi, je suis le confesseur des esclaves." Il disait aux dames: "Mon confessionnal est trop étroit pour vos grandes robes; c'est le confessionnal des pauvres négresses."

Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs fétides, il ne pouvait plus se soutenir; cependant un morceau de pain et quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par exemple: "Dieu compte tes péchés; le premier que tu commettras sera peut-être le dernier!"

Pierre Claver multipliait les miracles avec ses actes sublimes de charité. En quarante-quatre ans d'apostolat, il avait baptisé plus de trois cent mille nègres. – Le Pape Léon XIII l'a déclaré Patron des missions, en 1896.

Selon Éditions Magnificat
http://magnificat.ca/cal/fran/09-09.htm

Antienne d'ouverture, mardi 9 septembre 2008

Seigneur, sois le rocher qui m'abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l'honneur de ton nom guide-moi, conduis-moi. (Ps 30, 3-4)

lundi 8 septembre 2008

Antienne de la communion, lundi 8 septembre 2008

Voici que la Vierge enfentera un fils, c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. (Is 7,14; Mt 1,21)

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, lundi 8 septembre 2008

Suite du vendredi, 5 septembre 2008

Notre Seigneur est descendu plus bas que la mort:
il est descendu aux enfers.
Il descendit jusqu'à l'extrême de l'humiliation;
Jusqu'au plus bas.

Il rejoint l'homme
dans ce qu'il a
de plus détestable et
de plus haïssable.
Rien ne peut entraver son éternel amour.

La lumière de la Résurrection brille jusque dans les ténèbres.
La Bonne Nouvelle a été apporté aux morts.
Jésus est le Sauveur qui libère de la mort.
Il brise les verrous des portes de l'enfer.

Notre Seigneur vient tirer les morts de leurs ténèbres.
Malgré leur repli sur soi.
Christ les arrache de leur enfermement.
Comme il a pris sur lui,
il prend sur lui la morts des damnés.

Or, concrètement, est-ce que l'enfer existe?
Et, s'il existe, qui seront sauvés?

«Aux hommes c'est impossible, mais à Dieu tout est possible».
(Mt 19,26)
***
Donc, si tu affirmes de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, alors tu seras sauvé. (Rm 10,9)

Telle est notre espérance.
Toutefois, méfiez-vous du démon;
il est à l'oeuvre plus que jamais,
voulant notre séparation totale d'avec Dieu.

La Nativité de la Vierge Marie, lundi 8 septembre 2008


En célébrant l'anniversaire de naissance de Marie, nous laissons s'exprimer le respect et l'affection que nous portons à notre propre mère: Marie est pour nous la mère de Jésus toujours vivant et agissant en nous, et à ce titre elle est notre mère.

Selon Prions en Église, septembre 2008

Antienne d'ouverture, lundi 8 septembre 2008

Célébrons dans la joie la naissance de la Vierge Marie: par elle nous est venu le Soleil de Justice, le Christ de note Dieu.

Chant de communion, dimanche 7 septembre 2008

Je suis la lumière du monde, dit le Seigneur, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres: il aura la lumière de la vie. (Jn 8,12)

La Sainte du jour, dimanche 7 septembre 2008

Sainte Reine (+252)
Martyre à Alésia, en Côte d'Or

Ses "Actes" sont sans valeur car ils sont l'oeuvre d'un faussaire qui se contenta de plagier les "Actes" de sainte Marguerite.
Son culte est attesté à Alésia (Alise Sainte Reine dans la Côte d'Or) dès le 5ème siècle, par une basilique érigée au-dessus de son sarcophage ce qui donne à croire que sainte Reine subit le martyre là même où Vercingétorix se rendit à César.

D'après la légende qui évolue avec le temps, Reine était une jeune fille, orpheline de mère, instruite dans la foi chrétienne par sa nourrice.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1807/Sainte-Reine.html

Chant d'entrée, dimanche 7 septembre 2008

Tu es juste, Seigneur, et tes jugements sont droits: agis pour ton serviteur selon ton amour, enseigne-moi tes volontés. (Ps 119,137.124)

Antienne de la communion, samedi 6 septembre 2008

Je suis le pain de la vie, dit le Seigneur, celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. (Jn 6,35)

Le Saint du jour, samedi 6 septembre 2008

Bertrand de Garrigues (+1230)

Originaire de cette localité dans le Gard, il fut l'un des premiers compagnons de saint Dominique, séduit par la sainteté et le projet de saint Dominique de convertir les cathares par la prière et l'exemple d'une vie de pauvreté. En 1216, le Père des prêcheurs le désigna comme premier prieur du couvent de Toulouse, puis il l'envoya fonder à Paris un couvent au coeur de l'Université qui était alors la première de l'Europe chrétienne. Il fonda plusieurs autres couvents à Montpellier, à Avignon et ailleurs. Après la mort de saint Dominique, il veilla sur les soeurs de Prouille, ces anciennes cathares converties dont la prière soutenait la prédication des frères. Il mourut au cours d'une retraite qu'il prêchait à des cisterciennes dans le Vaucluse où il s'était retiré.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2115/Bienheureux-Bertrand-de-Garrigues.html

Antienne d'ouverture, samedi 6 septembre 2008

Viens me délivrer, Seigneur Dieu, viens vite à mon secours: tu es mon aide et mon libérateur, Seigneur, ne tarde pas. (Ps 69,2.6)

Antienne de la communion, vendredi 5 septembre 2008

Joyeux d'être sauvés, nous acclamons le nom de notre Dieu. (Ps 19,6)

vendredi 5 septembre 2008

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, vendredi 5 septembre 2008

...est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers...
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau...
***
Ce que j'en dis:

Hier, je parlais d'illusions et d'apparences pour les disciples.
Or, entendons-nous: Jésus a vraiment souffert,
a vraiment été crucifié, est vraiment mort et
a vraiment été enseveli, comme il a vraiment vécu.

À propos de la mort de notre Seigneur,
les disciples étaient au niveau du fait observable;
ils l'ont vu souffrir, mourir et être enseveli.
Mais pour la descente aux enfers de notre Seigneur,
nous entrons dans le mystère caché de la foi.

Les enfers sont le lieu du séjour des morts.
C'est la mort dans sa réalité la plus sombre.
Un lieu de non-vie mais avec la résonance
de la mémoire de l'âme, celle d'avoir vécu.
Une sorte de séparation radicale d'avec les vivants.
Une éternelle solitude dans la prison du repli sur soi.
Un enfermement total d'où on ne peut par soi-même se libérer.
Une incapacité de s'ouvrir à l'amour, de le saisir par ses moyens.

À suivre...

La Sainte du jour, vendredi 5 septembre 2008

Sainte Raïssa (4e siècle)

Fille d'un prêtre de Tamieh (Fayoum) sur la frontière du désert de Lybie, elle avait environ vingt ans quand éclate la persécution de Dioclétien. Alors qu'elle se rendait au puits pour y chercher de l'eau, elle croise un cortège de moines et de vierges arrêtés par la police qui les conduit à Alexandrie dans des conditions atroces, avant de les mettre à mort. Elle veut se joindre à eux. On la repousse. Elle revient à la charge, proférant tant d'injures contre les dieux, qu'elle est mise dans le cortège et qu'elle eut la tête tranchée.

Selon Nominis
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1803/Sainte-Raissa.html

Antienne d'ouverture, vendredi 5 septembre 2008

Soyez dans la joie, vous qui cherchez Dieu. Cherchez le Seigneur et sa force, sans vous lasser, recherchez son visage. (Ps 104,3-4)

jeudi 4 septembre 2008

Antienne de la communion, jeudi 4 septembre 2008

Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés, dit le Seigneur. Demeurez dans mon amour.(Jn 15,9)
***
Il nous a tellement aimé qu'il s'est laissé crucifier pour la rémission totale de nos péchés. Il serait donc juste et équitable de rester en son amour. Le jeu en vaut la chandelle: Il nous fera accéder à la vie éternelle.

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, jeudi 4 septembre 2008

...a été crucifié...
...Crucifié pour nous sous Ponce Pilate...


***

Ce que j'en dis:

C'est alors qu'il le leur livra pour être crucifié. Ils se saisirent donc de Jésus. Portant lui-même sa croix, Jésus sortit et gagna le lieu dit du crâne, qu'en hébreu on nomme Golgotha.C'est là qu'ils le crucifièrent ainsi que 2 autres, un de chaque côté et, au milieu, Jésus.Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix : il portait cette inscription : «Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs».Cet écriteau, bien des Juifs le lurent, car l'endroit où Jésus avait été crucifié était proche de la ville et le texte était écrit en hébreu, en latin et en grec.Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : «N'écris pas "le roi des Juifs", mais bien "cet individu a prétendu qu'il était le roi des Juifs"».Pilate répondit : «Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit».Lorsque les soldats eurent achevé de crucifier Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent 4 parts, une pour chacun. Restait la tunique ; elle était sans couture, tissée d'une seule pièce depuis le haut.Les soldats se dirent entre eux : «Ne la déchirons pas, tirons plutôt au sort à qui elle ira», en sorte que soit accomplie l'Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements, et ma tunique, ils l'ont tirée au sort. Voilà donc ce que firent les soldats.Près de la croix de Jésus se tenaient debout sa mère, la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala.Voyant ainsi sa mère et près d'elle le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère : «Femme, voici ton fils».Il dit ensuite au disciple : «Voici ta mère». Et depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui.Après quoi, sachant que dès lors tout était achevé, pour que l'Ecriture soit accomplie jusqu'au bout, Jésus dit : «J'ai soif» ;il y avait là une cruche remplie de vinaigre, on fixa une éponge imbibée de ce vinaigre au bout d'une branche d'hysope et on l'approcha de sa bouche.Dès qu'il eut pris le vinaigre, Jésus dit: «Tout est achevé» et inclinant la tête il remit l'esprit.
(Jn 19,16-30)

***
À vue d'homme, la crucifixion de Jésus est un non-sens.
Ses plus proches disciples ne l'ont pas acceptée;
Ils n'ont pas compris, ils ont pris peur, ils ont douté.
"Esprits sans intelligence (divine),
coeurs lents à croire tout ce qu'on déclaré les prophètes!

Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela

et qu'il entrât dans sa Gloire?" (Lc 24,25-26)


Mais effectivement, quelle chose déconcertante pour les disciples
que le Messie, le Fils de Dieu, ainsi renié par les chefs de la nation,
couvert d'opprobres par les soldats romains,
condamné par les juifs au supplice honteux de la croix
et, qui plus est, expirant entre deux scélérats!
La Foi pourrait-elle survivre à un démenti aussi concret?

Dès le début, elle semble même sombrer dans le désespoir.
Au moment de l'arrestation de notre Seigneur, ils s'enfuient.
Tel des brebis qui se dispersent une fois le pasteur frappé:
Frappe le berger, les brebis seront dispersés. (Za 13,7)

Autour du Calvaire, les railleries des passants:
"Hé! Toi qui détruis le Sanctuaire
et le reconstruis en trois jours,
fais le prophête;
sauve-toi toi-même
en descendant de la croix."(Mc 15,29)

et celles des prêtres et pharisiens:
"Il en a sauvé d'autres mais il ne peut se sauver lui-même!
Le Messie, le Roi d'Israël, qu'il descende de la croix,

pour que nous voyions et que nous croyions!"(Mc 15,31-32)


L'affreuse mort sur le gibet (et bientôt l'ensevelissement)
achève leur désemparement.
Ils se cachent par peur de la haine des pharisiens,
ces derniers semblants victorieux par la crucifixion.

Pour Jean et Marie, mince consolation lors de ce drame:
ils ont trouvé respectivement une mère et un fils. (Jn 19,26-27)
Mais pour les autres disciples, certes ils gardent un bon souvenir
de notre Seigneur: ce qu'il a dit, fait, accompli et ce qu'il a été.

Peut-être même gardent-ils, au fond du coeur, un reste de foi?
Mais que peuvent ce souvenir et ce reste de foi
devant l'implacable réalité du crucifiement,
devant ce qui semblait et qui semble être une illusion?
Illusion de Jésus qui triomphait du mal et des démons
Illusion du Christ qui se laisse immolé
comme un agneau sans défense?

Face aux apparences (car ils ne voient que les apparences)
les disciples deviennent pétrifiés (sans espoir, sans lendemain).
La cause de notre Seigneur semble irrémédiablement perdue.
Ne reste plus qu'à contempler le règne de la mort.

Or, c'est au moment où l'oeuvre de notre Seigneur
paraît le plus près de sa ruine qu'elle assure son succès;
le drame du Golgotha semblait avoir tout renversé
mais c'est mal connaître la promesse de notre Seigneur.
***
«Je suis la Résurrection et la Vie: celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela»? (Jn 11,25-26)

La Sainte du jour, jeudi 4 septembre 2008

Bienheureuse Dina Bélanger (1897-1929)

Née à Québec le 30 avril 1897, Dina Bélanger a connu les plus hauts degrés de la vie mystique. Ses écrits en révèlent le secret et toute la richesse. Dès l'âge de 14 ans, elle consacre sa virginité au Seigneur. De 1916 à 1918, elle poursuit des études musicales à New York. De retour dans sa ville natale, elle donne des concerts au profit d'oeuvres de charité. En 1921, elle entre dans la communauté des Religieuses de Jésus-Marie, à Sillery, où elle porte le nom de Marie Sainte-Cécile-de-Rome et travaille à l'enseignement de la musique. Décédée le 4 septembre 1929, elle a été béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 20 mars 1993. Elle est une messagère de l'Amour pour le monde d'aujourd'hui.

Selon Prions en Église, septembre 2008
***
Notre Seigneur, Homme-Dieu, me fit voir son Cœur adorable, dans l’Hostie sainte. Son Cœur et l’Hostie étaient parfaitement unis, tellement l’un dans l’autre que je ne puis pas expliquer comment il m’était possible de les distinguer l’un de l’autre. De l’Hostie émanait une immensité de rayons de lumière. De son Cœur jaillissait une immensité de flammes, lesquelles s’échappaient comme en torrents pressés. La très sainte Vierge était là, si près de Notre Seigneur qu’elle était comme absorbée par Lui, et pourtant, je la voyais distinctement de Lui… Toutes les lumières de l’Hostie et toutes les flammes du Cœur de Jésus passaient par le Cœur immaculé de la très sainte Vierge.

Citation de Dina Bélanger
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dina_B%C3%A9langer