Prières à Sainte-Anne (1)

Chère Sainte-Anne,

J'ai beaucoup à dire à Dieu, au Saint-Esprit et à votre Petit Fils, mais craignant leur sévérité, j'ai pensé m'adresser à vous afin d'obtenir votre intercession auprès de la Sainte-Trinité.  Vous m'avez déjà exaucé trois fois par le passé,  j'espère encore en votre saint patronage cette fois-ci.  En fait, je me remets entièrement entre vos mains car ma demande est grande, voire inespérée.

À cet effet, dans une semaine, j'effectuerai un pèlerinage en votre honneur. Je vais marcher 35 km entre l'église Notre-Dame-des-Victoires de Québec jusqu'à votre basilique sise sur la côte Beaupré.  Je serai accompagné de ma soeur et mon père.  Ils ont leurs raisons, j'ai les miennes.  En passant, je remercie grandement le Père Céleste de m'avoir donné une aussi bonne famille.  Dites-le Lui.

Ô bonne Sainte-Anne, que d'abord ce pèlerinage se fasse sans anicroche, qu'ils nous fassent ensuite grandir dans l'Esprit de Dieu et qu'ils nous permettent finalement d'obtenir les grâces dont nous avons besoins.

Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu'Il m'a donné, ma femme, ma famille, mes amis, mon travail, mon salaire, mes études, mes connaissances, ma maison, mes voyages, mes chats et tout ce qu'Il m'a donné et que j'ai oublié.  Sa générosité est sans borne et je suis bien ingrat de ne pas le reconnaître pleinement.

Je demande pardon à votre Petit-Fils pour mes innombrables manquements et mes égarements tout au long de ma vie.  Ma situation est celle d'un pécheur qui demande réparation, d'abord pour mon âme, ensuite pour mon corps.  Vous seule, je l'espère, peut convaincre le Seigneur de me pardonner (car c'est le pardon que j'attends, le reste me sera donné de surcroît, je le crois fermement).

Ma santé est chancelante, bonne Sainte-Anne, vous le savez.  Je ne suis pas à l'article de la mort, mais la souffrance est le lot de ma vie depuis au moins dix ans.  L'arthrose généralisée me gêne, me désespère et m'empêche parfois de penser normalement.  Cette douleur constante dans mes épaules, mon cou, mon dos, mes lombaires, mes coudes, mes pouces, mes poignets, mes genoux, mes chevilles et mes pieds ruinent ma qualité de vie à un point tel que je désespère parfois de vivre (que Dieu pardonne cet énorme péché).

C'est pourquoi je vous demande de demander au Seigneur Notre-Dieu par le Saint-Esprit et par votre fille, la Très Sainte Vierge Marie, de me guérir de ce mal pour que je puisse continuer de travailler à mon emploi. J'ai un job physique, que j'ai maudit pendant des années (et je me repens grandement de cela), et je veux le garder pour que ma femme ne manque de rien, pour que mes parents continue d'être fier de leur fils et pour pouvoir continuer de m'éprouver dans le travail afin de glorifier Dieu et Saint-Joseph-Travailleur en qui j'ai une égale dévotion.

Sainte Grand-Maman, si vous réussissez à faire fléchir la juste colère de Dieu envers son misérable serviteur, je m'engage à faire des démarches auprès de mon évêque afin de me consacrer spécialement à Lui.  Je promets également sept pèlerinages en l'honneur de la Très Sainte Vierge Marie (Lourdes, Fatima, Mexico, Rome), du Sacré-Coeur de Jésus (Paris), de Saint Joseph (Montréal) et en votre honneur (Côte de Beaupré). Je vais même plus loin, d'année en année, lors de la dernière fin de semaine de juillet, j'irai à pied de Notre-Dame des Victoires à votre basilique jusqu'à ma mort, ou empêchement total.

Ne m'abandonnez pas, Sainte Aïeule de notre Seigneur, j'ai mis toute ma confiance en vous et en Jésus-Christ Notre-Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec le Saint-Esprit et la Vierge Marie pour les siècles des siècles. Amen.

Dieu Tout-Puissant et Éternel, qui avez daigné choisir Sainte-Anne pour être la Mère de votre Fils Unique, faites, s'Il vous plaît, que célébrant sa mémoire, nous parvenions par ses prières à la vie éternel.  Par ce même Jésus-Christ Notre Seigneur.  Amen.

Et en ce dimanche, je prie également le Sacré-Coeur de Jésus pour qu'Il me donne toute grâce et tout bien dont j'ai besoin.

Prière au Sacré Cœur de Jésus

Sainte Marguerite-Marie Alacoque

1647-1690

Je donne et consacre 

au Sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 

ma personne et ma vie, 

mes actions, peines et souffrances, 

pour ne plus me servir d'aucune partie de mon être 

que pour l'aimer, honorer et glorifier.

C'est ici ma volonté irrévocable que d'être tout à lui
et de faire tout pour son amour,
en renonçant de tout mon cœur
à tout ce qui pourrait lui déplaire.
Je vous prends donc, ô Sacré-Cœur,
pour l'unique objet de mon amour,
le protecteur de ma vie,
l'assurance de mon salut,
le remède à mon inconstance,
le réparateur de tous les défauts de ma vie
et mon asile à l'heure de ma mort.

Soyez donc, ô Cœur de bonté,
ma justification envers Dieu le Père
et détournez de moi les traits de sa juste colère.
Ô Cœur d'amour, je mets toute ma confiance en vous,
car je crains tout de ma faiblesse,
mais j'espère tout de vos bontés.
Consumez donc en moi
tout ce qui vous peut déplaire ou résister,
et que votre pur amour s'imprime si avant dans mon cœur
que jamais je ne puisse vous oublier, ni être séparée de vous.

Je vous conjure, par toutes vos bontés,
que mon nom soit écrit en vous,
puisque je veux faire consister tout mon bonheur
à vivre et à mourir en qualité de votre esclave. Amen.