lundi 22 juillet 2013

Prières à Sainte-Anne (2)

Chère Sainte-Anne,

Même si cela peut te paraître paradoxal, j'aimerais remercier le Seigneur pour cette maladie dont je suis affligée.  Sans elle, je n'aurais jamais pris la peine de prier si intensivement, comme je le fais depuis le mois de décembre.

Matin, midi et soir, je cherche le Seigneur notre Dieu à travers l'oraison, le chapelet et la méditation. J'espère en sa rédemption car grande est sa miséricorde.  Cependant, j'ai l'impression d'être laissé seul à moi-même, sans réponse, sans signe, mon attente semble sans fin.

Je crois en toi Sainte-Anne, je crois en ta puissance pour infléchir la colère de notre Dieu à mon égard.  Oui, grande est ma faute, ma maladie me l'a appris.  Je veux désormais passer à autre chose, je veux être blanc comme neige, je veux être celui que je dois être en ma trente-sixième année de vie.

Père, je suis désespéré

Psaume 88

Ant: Je t'appelle, Seigneur, tout le jour, je tends les mains vers toi !

Mon Seigneur, mon Père et mon Sauveur !
ce temps-ci, je crie vers toi jour et nuit.
Je voudrais bien que ma prière touche ton cœur,
au moins que ma plainte te parvienne.
Car ma vie est saturée de malheurs,
c'est l'enfer pour moi.
On me pense en train de mourir,
on me croit fini, compté parmi les morts.
C'est comme si j'étais déjà dans ma tombe,
oublié de tout le monde et de toi.
Je me sens comme enterré dans une fosse,
dans un gouffre ténébreux.
Serait-ce ta fureur qui m'écrase ainsi,
qui m'accable par vagues répétées ?
Mes meilleurs amis s'éloignent de moi;
on dirait que je leur fais horreur.
Je suis dans une solitude sans issue,
je ne vois plus rien que ma misère.
Père, ça fait des jours que je t'appelle
en tendant mes mains vers toi.
Interviens avant que je ne sois mort
si tu veux que je témoigne de ton amour;
sinon, je ne pourrai pas dire ton affection,
ni parler de ta fidélité à tes promesses.
Ta présence n'éclatera pas dans la fosse,
quand tout le monde m'aura oublié.
Mais moi, je crie vers toi, Père,
dès le matin, ma prière te rejoint:
vas-tu me laisser tomber
sans même un sourire de ton visage ?
Depuis mon enfance, les malheurs m'ont suivi;
parfois, j'en étais épouvanté et sidéré.
J'avais l'impression que tu étais furieux
et que j'allais être réduit à néant.
Souvent, la terreur m'enveloppe de partout
comme dans une eau où je me noie;
je n'ai plus personne pour m'accompagner,
sauf les ténèbres.

Sainte Anne, ma mère et ma patronne, je viens te présenter ma souffrance et toutes mes épreuves. J'ai confiance en toi et je te supplie de me secourir.
Toi, tu compatis à nos peines. Intercède pour moi auprès de ton Petit-Fils Jésus. Unis ta prière si puissante à la mienne si indigne. Le Seigneur, j'en suis certain, écoutera ta demande. Il l'a fait si souvent dans le passé. Grâce à toi, des malades ont été guéris, des pécheurs se sont convertis.
Sainte Anne, je te demande donc de m'obtenir cette faveur spéciale que je désire en ce moment.
Obtiens-moi surtout la grâce d'aimer beaucoup mon Dieu et de jouir du bonheur du ciel avec toi pendant toute l'éternité. Amen.

Pensées spéciales pour Notre-Dame de Lourdes et Sainte Bernadette avec qui j'ai récité le chapelet ce matin en simultané grâce au service internet de Lourdes en direct.

Ave Maria de Lourdes


Ave. Ave, Ave Maria(bis)

1. ô, Vierge Marie, le peuple chrétien
A Lourdes vous prie, chez vous il revient.

2. Le fond de la roche s’éclaire un instant :
La Dame s’approche, fait signe à l’enfant

3. «Venez, je vous prie, ici, quinze fois,
Avec vos amies, entendre ma voix.»

4. Avec insistance, la dame, trois fois,
A dit «pénitence». Chrétien, c’est pour toi!

5. À cette fontaine venez et buvez;
Dans l’eau pure et Sainte allez vous laver.

6. «Je veux qu’ici même, au pied de ces monts,
Le peuple que j’aime vienne en procession.»

7. «Et qu’une chapelle bâtie en ce lieu
Aux hommes rappelle qu’il faut prier Dieu.»

8. «Marie est venue chez nous, dix-huit fois;
L’enfant qui l’a vue est digne de foi.»

9. La grotte où l’on prie, dispense la paix;
C’est là que Marie répand ses bienfaits.

10. On voit la fontaine, couler sans tarir,
Et la foule humaine passer sans finir.

11. Aux grâces nouvelles, sachons obéir.
Car Dieu nous appelle à nous convertir.

12. La terre est en fête, Dieu veut nous sauver
L’Eglise répète le chant de l’Ave

13. Sans cesse, ô Marie, au Christ menez-nous
Le Dieu de l’Hostie triomphe en nous

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