mardi 14 octobre 2008

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, mardi 14 octobre 2008

Symbole des Apôtres
...le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant...

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Credo Nicée-Constantinople

Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père...
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2. Le corps a été volé par quelqu'un qui n'avait aucun motif particulier:

Les premiers témoins de la résurrection n'ont pas fondé leur foi sur le tombeau vide mais bien sur le fait d'avoir vu Jésus-Christ ressuscité. Plus, ils le touchèrent et mangèrent avec lui:

Comme ils parlaient ainsi, Jésus fut présent au milieu d'eux et il leur dit: «La paix soit avec vous». Effrayés et remplis de crainte, ils pensaient voir un esprit. Et il leur dit: «Quel est ce trouble et pourquoi ces objections s'élèvent-elles dans vos coeurs? Regardez mes mains et mes pieds: c'est bien moi. Touchez-moi, regardez; un esprit n'a ni chair, ni os, comme vous voyez que j'en ai». A ces mots, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, sous l'effet de la joie, ils restaient encore incrédules et comme ils s'étonnaient, il leur dit: «Avez-vous ici de quoi manger»? Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. (Lc 24,36-42)

Nier qu'ils aient réellement vu notre Seigneur après sa résurrection, c'est les prendre pour des menteurs de l'avoir affirmé et d'être fous d'être morts pour cette conviction.

Et si notre Seigneur lui-même n'était pas ressuscité des morts, ou bien il aurait menti, ou bien il se serait grandement trompé.
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Parenthèse: Les premiers chétiens avaient une totale confiance dans le témoignage de ceux qui avaient vu notre Seigneur ressuscité. À titre de confirmation, voici un aperçu de la méthode employée par un officier romain:

Je me suis demandé s’il fallait distinguer leur âge, agir à l’égard des jeunes comme des adultes, s’il fallait accorder le pardon à ceux qui se repentaient ou tenir compte de ceux qui renonçaient à devenir chrétiens ; si le seul nom chrétien sans autre crime exigeait châtiment ou s’il fallait punir les crimes attachés au nom. En attendant, voici la règle que j’ai suivie à l’égard de ceux qui m’ont été déférés comme chrétiens. Je leur ai posé la question, s’ils étaient chrétiens. Ceux qui sont passés aux aveux, je les ai interrogés une seconde et une troisième fois, en les menaçant du supplice. Ceux qui ont persisté, je les ai fait conduire à la mort. Un point est hors de doute pour moi, quelle que fût la nature du délit avoué, l’entêtement, l’obstination inflexible devaient absolument être punis. D’autres, atteints de la même folie, exhibaient leurs titres de citoyens romains ; je les ai assignés pour être renvoyés à Rome. Puis au cours de la procédure, l’accusation prenant des formes diverses, plusieurs cas se sont présentés. On déposa un libelle anonyme, contenant beaucoup de noms. J’ai cru devoir faire relâcher ceux qui niaient être ou avoir été chrétiens, quand ils invoquaient après moi les dieux, qu’ils suppliaient par l’encens ou le vin ton image que j’avais apportée à cet effet avec les autres statues des divinités ou s’ils maudissaient Christus, ce que la force elle-même ne peut arracher, dit-on, à ceux qui sont vraiment chrétiens.

Extrait de
Lettre de PLINE le Jeune à l’Empereur TRAJAN au sujet des Chrétiens (111-113)
http://bibliquest.org/Lyon_Eglise-Histoire_martyrs.htm#TM1


Comment la simple disparition du corps aurait pu engendrer une telle ferveur? Pourquoi croyez-vous que les autorités romaines devaient utiliser de telles méthodes pour discréditer la ferveur des chrétiens? Méditez profondément ces questions. Cherchez et vous trouverez.

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