jeudi 16 octobre 2008

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, jeudi 16 octobre 2008

Symbole des Apôtres
...le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant...
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Credo Nicée-Constantinople
Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père...
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4. Jésus n'est pas réellement mort, il s'est simplement évanoui:

D'abord, les soldats romains s'assuraient que les crucifiés étaient bel et bien mort, ce que le centurion constata, en perçant le flanc de notre Seigneur.

Les soldats vinrent donc, ils brisèrent les jambes du premier puis du second de ceux qui avaient été crucifiés avec lui. Arrivés à Jésus, ils constatèrent qu'il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes. Mais un des soldats, d'un coup de lance, le frappa au côté et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu a rendu témoignage, et son témoignage est conforme à la vérité et d'ailleurs celui-là sait qu'il dit ce qui est vrai afin que vous aussi vous croyiez. (Jn 19,32-35)

Le corps était ensuite placé dans un linceul, comme dans un cocon. Le corps du défunt, ainsi prisonnier, pouvait difficilement se libérer advenant qu'il reprenne vie.

Ils prirent donc le corps de Jésus et l'entourèrent de bandelettes, avec des aromates, suivant la manière d'ensevelir des Juifs. (Jn 19,40)

Mais imaginons que Jésus ait simplement repris ces esprits après sa mise au tombeau, comment aurait-il pu à lui seul enlever la pierre de son caveau? Cette question est dans la perspective où notre Seigneur n'ait été qu'un prophète, voir un charlatan, parmi tant d'autres.

Mais imaginons qu'ultimement, dans cette perspective, il est réussi à soulever la pierre, il aurait alors attiré l'attention des gardes romains.

Mais imaginons suprêmement qu'il ait réussi à survivre à la crucifixion, à la lance, aux bandelettes, à la pierre et aux gardes, quelle genre d'impression aurait eu les apôtres en voyant leur maître aussi amoché; un Jésus blessé, malade, faible, agonisant, ayant besoin de soins, etc? Pour un messie qui aurait vaincu la mort, admettons qu'on aurait besoin de plus.

À tous ceux qui prêtent sympathie à la thèse des Gérald Messadié de ce monde (lire L'homme qui devient Dieu), je vous demande de réfléchir un tant soit peu les arguments que je viens de vous énumérer.

En vérité, je te le déclare : tu n'en sortiras pas tant que tu n'auras pas payé jusqu'au dernier centime. (Mt 5,26)

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