dimanche 2 novembre 2008

Analyse du Credo: Symbole des Apôtres - Credo Nicée-Constantinople, dimanche 2 novembre 2008

Symbole des Apôtres:
...à la sainte Église catholique, à la communion des saints...
***
Credo Nicée-Constantinople:
Je crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique
***
Ce que j'en dis:

Le Bon Berger a été enlevé à ses brebis;
ce fut par une violence inouïe.
Il s'est, par la suite, manifesté au monde,
ressuscité dans sa gloire messianique.

Les disciples croyaient dès lors à l'avènement du Royaume des cieux.
Or, celui-ci ne s'est pas manifesté comme ils le croyaient. Pourquoi?

Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse,
alors que certains prétendent qu'il a du retard,
mais il fait preuve de patience envers vous,
ne voulant pas que quelques-uns périssent
mais que tous parviennent à la conversion. (2P 3,9)

Mais alors, que feront les disciples en attendant?
Ils continueront d'attendre le Royaume tant promis
et de s'y préparer en vivant selon les règles
que Notre-Seigneur leur a tracées;
qu'Il nous a tous tracées.
Pour se faire, les disciples agiront sous le lien social de l'Église,
institué par Jésus Christ Notre Sauveur.

Et moi, je te déclare: "Tu es Pierre,
et sur cette pierre je bâtirai mon Église,
et la puissance de la mort
n'aura pas de force contre elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux;
tout ce que tu lieras sur terre sera lié aux cieux,
et tout ce que tu délieras sur terre sera délié aux cieux." (Mt 16,18-19)

Les disciples étaient assemblés sous un même signe,
unis par la même espérance, la même foi, le même amour.
Groupés autour de Notre-Seigneur,
ils croyaient au Maître et à ses paroles:

Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne ;
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
pardonne-nous nos torts envers toi, comme nous-mêmes
nous avons pardonné à ceux qui avaient des torts envers nous,
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. (Mt 6,9-13)

Quand deux ou trois sont réunis en mon nom,
je suis là, au milieu d'eux. (Mt 18,20)

Or, pour les disciples, et pour nous également,
ce lien doit doit maintenant continuer,
continuer après la mort de Notre-Seigneur,
afin de faire cela en mémoire de Lui.

La tradition qui vient du Seigneur :
la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit :
«Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi.»
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant :
«Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi.»
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. (1Co 11,23-26)

Cette société des fidèles, Jésus l'a appelé "Église",
c'est-à-dire "assemblée" ou "communauté".
"Synagogue" veut dire la même chose,
mais "Église" est le terme propre aux chrétiens.
La Nouvelle Alliance est appelée à remplacer l'Ancienne.

On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ;
sinon, les outres éclatent, le vin se répand et les outres sont perdues.
On met au contraire le vin nouveau dans des outres neuves,
et l'un et l'autre se conservent. (Mt 9,17)

C'est une toute nouvelle société. Ses membres multiples,
quelque soit la race, le sexe, l'âge ou la condition,
sont tous rattachés à la même réalité,
la seule assurément vrai: celle de Notre-Seigneur.

Mais comme toutes les sociétés, celle du Christ à une hiérarchie.
Jésus en est le chef unique mais ses apôtres ne sont pas loin de Lui.

Jésus leur déclara : "Amen, je vous le dis :
quand viendra le monde nouveau,
et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire,
vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes
pour juger les douze tribus d'Israël." (Mt 19,28)

Se sont ses compagnons, se sont ses plus fidèles serviteurs,
et pourtant, malgré cette confiance, l'un d'eux le trahira.

Alors, ne nous surprenons pas du scandale
lorsque celui-ci arrive au sein de l'Église.
Mais faisons confiance au Père
qui juge en toute impartialité ses serviteurs.

Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé
à qui le maître confiera la charge de ses domestiques
pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir',
et s'il se met à frapper serviteurs et servantes,
à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas
et à l'heure qu'il n'a pas prévue ;
il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître,
n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté,
recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas,
et qui a mérité des coups pour sa conduite,
n'en recevra qu'un petit nombre.
A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ;
à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage. (Lc 12,42-48)

À suivre...

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