vendredi 25 juillet 2008

La parole du jour, Épître de Pierre, vendredi 25 juillet 2008

Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien? D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés; Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal. (1P 3,13-17)
***
Si le Christ a été persécuté, pourrait-il en être autrement pour ses disciples? Si nous sommes persécutés, est-il mieux de répondre avec arrogance et orgueil (tel un animal enragé) ou plutôt avec toute la douceur de l'espérance qui nous habite (celle de ressusciter avec le Christ)?

Le monde peut bien nous persécuter; il ne menace pas notre condition de chrétiens: "Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous." (Rm 8,31)

Le monde peut bien nous harceler; il ne brise pas notre communion avec Dieu: "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu." (Rm 8,39)

Le monde peut bien chercher à nous faire souffrir; il ne fait qu'exulter notre joie: "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice: le royaume des cieux est à eux." (Mt 5,10)

Nous sommes chrétiens:

  • parce que nous portons Christ en notre coeur,
  • parce que le monde ne nous fait pas peur,
  • parce que nous adorons et craignons le Christ,
  • parce que nous témoignons notre espérance par divers moyens dont le martyre,
  • parce que nous marchons radicalement dans les pas du Seigneur.

Même dans le plus grand désarroi, nous, les chrétiens, ne considérons pas notre foi avec orgueil ou prétention. Nous en sommes certes fiers, mais nous le démontrons avec respect et douceur, par une conduite belle et désarmée; bref, en ayant une bonne conscience.

La question qui tue: avons nous bonne conscience? Sommes-nous prêt à souffrir un moment tout en faisant le bien ou préférons-nous souffrir les tourments éternellement en choisissant dans cette vie de faire ce qui est mal?
***
Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. (Mt 24,10)

"Le serviteur n'est pas plus grand que son maître" ; s'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s'ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. (Jn 15,20)

Aucun commentaire: